L’Association des Gestionnaires pour le Développement (AGD) brise la glace entre les jeunes et les élus

Article : L’Association des Gestionnaires pour le Développement (AGD) brise la glace entre les jeunes et les élus
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26 avril 2019

L’Association des Gestionnaires pour le Développement (AGD) brise la glace entre les jeunes et les élus

Briser la glace entre les jeunes et les élus. Telle est l’ambition de l’Association des Gestionnaires pour le Développement (AGD) qui organise lundi 29 avril 2019  à partir de 16 heures au Stade de Sebkha, une rencontre-débat «Sous la Khaïma» entre les jeunes et les élus. Ce sera l’occasion pour les jeunes d’interpeller les  élus sur leurs  sujets de préoccupations. Un certain nombre d‘élus, à l’image d’Aboubacar Soumaré, Maire de Sebkha, Idrissa Camara, député, Kane Seydou, Conseiller régional, Yaghouba Diakité, président  du CCJS et Bakary Guèye Journaliste, ont accepté de se prêter à la joute. Le débat sera modéré par Bios Diallo, écrivain-journaliste, président du Festival littéraire Traversées Mauritanides. Cette rencontre est appuyée par l’USAID et l’Organisation Internationale de la Migration (OIM).

Il est en effet constaté que la place laissée aux jeunes dans les organes associatifs est minime par rapport au monopole des décisions que des générations plus âgées continuent d’accaparer, exposant les jeunes à une stigmatisation socioculturelle récurrente.  Près de la moitié des 18-24 ans sont en effet exposés à un chômage endémique, pour une population nationale où les moins de 25 ans représente près de 65%. Cette jeunesse est quasiment absente des assemblées élues. Une étude de l’ONG GAPAFS estime que 45% des jeunes appréhendent peu le concept de citoyenneté.

Pourtant, il est prouvé que le tissu associatif porté par les jeunes peut constituer une porte d’entrée pertinente pour le concept d’Economie Sociale et Solidaire, comme le prouvent des actions menées par certaines organisations de la société civile pour accompagner la mise en place de conseils communaux de jeunesse dans certaines capitales régionales.

Outre leur éloignement des centres de décision, que cela soit au niveau des politiques publiques ou des plans d’actions communaux, les jeunes reprochent surtout aux élus de ne pas les associer ou de prendre en considération leurs attentes dans les questions qui les concernent, malgré le dynamisme des associations qu’ils pilotent et les initiatives novatrices qu’ils avancent.

L’occasion sera ainsi offerte à la jeunesse mauritanienne, le lundi 29 avril prochain, d’établir avec les élus, un échange franc et certainement fructueux sur toutes les questions qui les préoccupent et de trouver réponses à leurs inquiétudes. Au sortir de ce débat «Sous la Khaïma» qu’animera l’ONG AGD avec le soutien financier du Projet EMELI de l’USAID piloté par l’OIM, il est attendu des conclusions et des recommandations pertinentes qui contribueront aux objectifs du projet, en l’occurrence l’autonomisation de la jeunesse mauritanienne par l’éducation, le leadership et le progrès personnel.

Cheikh Aïdara

 

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