23 juin 2021

FP 2020, déconstruire les engagements de la Mauritanie

Le Ministère de la Santé, en collaboration avec le Partenariat de Ouagadougou et l’Association mauritanienne pour la santé de la mère et de l’enfant (ASME), a lancé mardi 22 juin 2021, un atelier de trois jours sur la déconstruction des engagements Family Planning (FP) 2020 pris à Londres en 2017 par le pays.

Gauche à Droite : Mme Marie Syr Diagne – Dr. Sidi Mohamed – Mme Zeynabou – Crédit Aidara

Avec l’appui de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO), amenée par une délégation conduite par Mme Marie Syr Diagne, Chargée de liaison pays Sénégal, Mauritanie et Guinée, le Ministère de la Santé, en collaboration avec l’Association mauritanienne pour la santé de la mère et de l’enfant (ASME), a lancé mardi 22 juin 2021, un atelier de déconstruction des engagements PF 2020 de la Mauritanie. C’était en présence des intervenants dans le domaine de la santé de la reproduction et de la planification familiale (SR/PF), experts, association des religieux, membres d’organisations de la société civile et réseaux jeunes.

Tour à tour, Dr. Sidi Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de service santé maternelle, néonatale, infantile et adolescent auprès de la Direction générale Mère et Enfant du Ministère de la Santé, Mme Zeynabou Taleb Moussa, présidente de l’ASME et Mme Marie Syr Diagne, se sont exprimés pour souligner l’importance de l’atelier et l’espoir d’en ressortir avec de nouvelles propositions d’engagements pour la SR/PF.

Les participants devront se familiariser au cours des trois jours durant l’atelier, sur l’utilisation de l’outil Motion Tracker pour le suivi des engagements, puis procéder au recensement et à l’analyse des anciens engagements FP 2020 pris par la Mauritanie en 2017 à Londres. Il s’agira ensuite de tirer les leçons apprises de cette première expérience pour formuler des recommandations pour l’élaboration de nouveaux engagements 2030 pour la Mauritanie.

Les engagements de la Mauritanie en 2017

Lors du Sommet de Londres sur la planification familiale en 2017, la Mauritanie, à l’instar des pays du Partenariat de Ouagadougou, s’était engagée à réaliser trois objectifs à l’horizon 2020. Il s’agissait de renforcer l’offre de services de planification familiale par !’introduction de nouvelles méthodes et la planification familiale du post-partum aux femmes, adolescents et jeunes mariés dans 100 % des formations sanitaires ciblées. Il s’agissait aussi de disposer d’un circuit intégré de distribution des produits en santé de la reproduction maternelle, néonatale et infantile (SRMNIN), y compris les contraceptifs afin de les rendre disponibles jusqu’au dernier kilomètre. « Ne laisser personne derrière ». Enfin, renforcer le cadre institutionnel pour un environnement favorable à la promotion de la planification familiale d’ici 2020.

Vue des participants – Crédit Aidara

Parmi les avancées enregistrées, l’adoption en 2017 d’une loi sur la santé de la reproduction et ses décrets d’application, la note circulaire du Ministère de la santé déclarant que tous les centres de soins publics, parapublics et privés disposant de personnels qualifiés pouvaient proposer diverses méthodes contraceptives, dont le Sayana Press récemment introduit, et que les consultations post-partum démarraient dès la première visite prénatale.

Les participants ont discuté au cours de la première journée des anciens engagements du pays et suivi un processus de déconstruction d’un engagement, avant d’entamer les travaux de groupes.

En marge de l’atelier, l’UCPO avait organisé lundi 21 juin 2021, une rencontre avec la société civile, notamment le réseau ENEM et les jeunes ambassadeurs.

L’atelier s’achève jeudi 24 juin 2021

Cheikh Aïdara

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