Première activité du nouveau Commissaire aux droits de l’homme : « la Mauritanie a enregistré un bond qualitatif dans la lutte contre l’esclavage »

Article : Première activité du nouveau Commissaire aux droits de l’homme : « la Mauritanie a enregistré un bond qualitatif dans la lutte contre l’esclavage »
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8 juin 2021

Première activité du nouveau Commissaire aux droits de l’homme : « la Mauritanie a enregistré un bond qualitatif dans la lutte contre l’esclavage »

Pour sa première sortie officielle depuis sa nomination le 26 mai 2021, le nouveau Commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, a présidé une rencontre sur la loi 2015-031 incriminant l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes. Cette activité a été organisée le 8 juin 2021, en collaboration avec le Bureau Mauritanie du Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme et le Projet Bridge du BIT.

« La Mauritanie a enregistré un bond qualitatif dans la lutte contre l’esclavage et toutes ses formes contemporaines, ce qui a été hautement apprécié par l’ensemble des partenaires et des acteurs actifs dans le domaine » a-t-il souligné.

La rencontre s’est penchée sur l’application de la Loi 2015-031 et les mesures prises par la Mauritanie pour consolider l’arsenal juridique et institutionnel relatif à la lutte contre l’esclavage. Il a rappelé dans ce cadre la ratification par le pays des plus importantes conventions internationales des droits de l’homme, l’adoption d’une loi incriminant les pratiques esclavagistes ainsi que la création de tribunaux spécialisés dans ce domaine et l’adoption d’une loi sur l’aide judiciaire.

Dans son intervention, le Commissaire a souligné que son département a adopté un plan d’action national pour éradiquer le trafic des personnes dans toutes ses formes, y compris le travail forcé.

Il a ajouté que les dispositions sont prises dans le cadre de ce plan d’action national pour réaliser une étude sociologique spécialement destinée à cerner le phénomène du travail précoce et du travail forcé pour établir un diagnostic sur sa dynamique, ses causes, ses manifestations et les solutions pour y mettre fin.

La rencontre s’est déroulée en présence du Ministre de la Justice, du Commissaire adjoint aux droits de l’homme, du Chef du bureau du Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’Homme à Nouakchott et du Président de la Commission nationale pour les droits de l’homme.

Cheikh Aïdara

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