19 juillet 2022

Intégrer les droits de l’homme dans la réponse aux épidémies

Un atelier d’échanges et de recommandations sur l’intégration des droits de l’homme dans la réponse aux épidémies a été ouvert lundi 18 juillet 2022 à Nouakchott. 

Organisé par le Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, en collaboration avec le Bureau du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, l’atelier qui a duré trois jours, du 18 au 20 juillet 2022, avait porté sur des échanges sur le respect des droits à la protection sociale et des droits humains fondamentaux, notamment à l’endroit des femmes, des enfants et des personnes vivant avec un handicap en période de crise. 

Le Directeur des Droits de l’Homme, M. Sidi Mohamed Limame, a expliqué que la pandémie de Covid-19, qui a endeuillé le monde au cours des deux dernières années, a entraîné des dommages à tous les niveaux de la vie sociale, économique et culturelle, ce qui a affecté la jouissance des droits de l'homme.

Il a indiqué que cet atelier regroupe tous les acteurs des droits de l'homme des secteurs gouvernementaux et non gouvernementaux, des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers, pour discuter et étudier toutes les recommandations, notant que le secteur cherche à faire de cet atelier une rencontre technique par excellence.


Il a ajouté que le gouvernement, à travers cet atelier et les recommandations qui en découlent, après son approbation, aspire à présenter ces propositions au niveau international, à travers le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, dans le but de prendre la dimension des droits de l'homme dans la gestion des catastrophes au niveau mondial.

Pour sa part, le responsable chargé de la protection sociale au niveau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme, M. Omar Al-Satawi, a indiqué que le bureau a fait des recommandations sur l'impact des crises et des épidémies sur les droits de l'homme.

Il a indiqué que les recommandations auxquelles il est parvenu seront présentées par un expert pendant ces trois jours, en plus des meilleures pratiques menées par la Mauritanie, qui peuvent être portées à l’échelle dans d'autres domaines et d’autres pays.

Il a déclaré que la Mauritanie a signé tous les textes fondamentaux des droits de l'homme relevant du Système des Nations Unies, et qu’elle s'efforce à mettre en œuvre ces textes et recommandations qui lui ont été soumis par les Comités des traités, ainsi que par le Conseil des Droits de l'Homme à travers les différents Examens Périodiques Universels (EPU) auxquelles elle a été soumise.


A rappeler que l'atelier s’est déroulé en présence du Secrétaire général de l'Observatoire des Droits des femmes et des filles, d'un représentant du Comité National de Prévention de la Torture et de représentants d'organismes et d'organisations œuvrant dans le domaine des droits de l’homme.


Cheikh Aïdara


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