Réduction des risques de catastrophes et changements climatiques, sept pays du Sahel à l’école du PNUD à Nouakchott

Article : Réduction des risques de catastrophes et changements climatiques, sept pays du Sahel à l’école du PNUD à Nouakchott
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Réduction des risques de catastrophes et changements climatiques, sept pays du Sahel à l’école du PNUD à Nouakchott

Nouakchott a abrité du 23 au 25 août 2022, un atelier sous-régional organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), par le biais du « Projet Régional de résilience dans le Sahel ». L’atelier a été organisé à l’intention de 7 pays du Sahel sur l’intégration de la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation aux changements climatiques dans le développement.

Le Représentant du SNU en Mauritanie au cours de son discours avec, la Coordinatrice du PNUD (à droite)- Crédit Aidara

Pendant trois jours, du 23 au 25 août 2022, une trentaine de participants venus du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Nigéria, du Sénégal et du Tchad, en plus de la Mauritanie, ont assisté à un atelier de formation sous-régional sur l’intégration de la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation aux changements climatiques dans le développement. C’était avec la participation d’agences des Nations Unies comme l’UNICEF et la FAO, d’organismes régionaux telles que les commissions de la CEDEA et de l’Union africaine, ainsi que le centre régional AGRHYMET/CILSS de Niamey.

L’ouverture officielle de l’atelier a été marquée par le discours du Représentant Résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), par intérim Représentant du Système des Nations Unies (SNU) en Mauritanie, en présence de la Coordinatrice du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Vue partielle des participants – Crédit Aidara

Plusieurs communications ont été présentées au cours de l’atelier, dont l’approche développée par le PNUD pour faire face aux risques de catastrophe et les changements climatiques, ainsi que leur intégration dans les programmes de développement des pays du Sahel.

Chaque pays, selon son contexte et ses opportunités choisira ainsi une ou deux portes d’entrée parmi les cinq contenus dans l’approche PNUD, notamment les connaissances (le savoir), les politiques, les finances, l’organisation ou les parties prenantes, avec la participation de la société civile et le secteur privé.

Les participants ont ainsi pu suivre un panel sur les expériences du Nigéria et de la Mauritanie et les opportunités offertes par la Commission de l’Union africaine par rapport à l’Agenda 2063, partant du postulat que « tout développement non sensible aux risques n’est pas viable » selon son représentant.

Il est ressorti de l’atelier, la faible capacité des pays à mettre en œuvre leurs plans d’actions et stratégies de ripostes face aux crises, comme les deux plans infructueux de la Mauritanie en 2005 et en 2009, mais aussi la difficulté à mobiliser les ressources pour juguler les effets néfastes des changements climatiques et des risques de catastrophes, tels que l’accès au Fond Vert pour le Climat, ou encore au Fond d’adaptation aux changements climatiques. Toutes difficultés que les pays pourront être en mesure de surmonter à l’issue de l’atelier de Nouakchott au cours duquel des experts du PNUD, de la FAO, d’AGRHYMET et de l’UNICEF, ont apporté des réponses étayées.

Il faut rappeler que les participants à l’atelier de Nouakchott sont issus de départements ministériels et d’institutions publiques au cœur des décisions dans leur pays respectif, ce qui selon les organisateurs permettra de garantir la mise en œuvre effective des connaissances acquises et des recommandations issues de la rencontre.

Cheikh Aïdara

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