Droit de réponse de Biram Dah ABEID au magazine « Jeune Afrique »
Le 2 décembre, devant la presse, dans la ville de Tichit aux confins du désert, le Président mauritanien s’en prenait aux activistes de la lutte contre l’esclavage et ses séquelles, non sans désigner ma modeste personne ; d’après lui, nous serions des affabulateurs, en mal de salaire, donc mus par la seule motivation du ventre. Plutôt que de prolonger une vieille polémique avec les pouvoirs mauritaniens et leur inclination au déni,…