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Union des Forces du Progrès : un congrès sous le signe de la discorde

Le 4ème Congrès de l’Union des Forces du Progrès (UFP) s’est achevé dimanche 30 août 2020 après trois jours d’intenses travaux, sous fond de crise interne qui secoue depuis plus de deux années cette formation politique de gauche.

Placé sous le thème « Clarification et Renouveau », le 4ème Congrès de l’UFP tenu du vendredi 28 au dimanche 30 août 2020, par delà le renouvellement des instances du parti, a été consacré à des ateliers de travaux pour la révision des textes essentiels et le règlement intérieur. Mais l’axe le plus important de ce congrès a tourné autour du rapport morale du président Mohamed Ould Maouloud et relatif aux dissensions qui ont miné le parti, provoquant la suspension, voire l’exclusion de plusieurs éminents  membres comme le Secrétaire général, Mohamed Moustapha Beddredine, la député et vice-présidente Kadiata Malick Diallo et bien d’autres membres du Bureau Exécutif.

Mohamed Ould Maouloud : « la crise est derrière nous »

Evoquant la crise qui a sérieusement ébranlé l’UFP en 2018, Mohamed Ould Maouloud, président du parti a déclaré qu’elle «est maintenant derrière nous », ajoutant qu’il aurait voulu ne pas parler de ce qu’il a qualifié de «crise d’unité au niveau du sommet », mais qu’il doit en rendre compte aux congressistes.

Selon lui, cette crise est née suite au boycott des élections de 2013 et du refus de certains membres d’accepter la décision prise par la majorité. Ces derniers vont selon lui travailler à faire de cette divergence un moyen de sape de l’unité du parti qu’ils vont poursuivre pendant des années. Mieux, Ould Maouloud accuse les frondeurs d’être des partisans du «moindre engagement de lutte » et des opportunistes défaitistes qui auraient créé au sein du parti, «un cercle de décision secret pour contester les instances légales et leurs instructions». Pire, ils auraient même tenté de détruire le parti en appelant à la scission à la veille d’élections électorales et d’avoir au lendemain de la présidentielle soutenu le pouvoir dans sa controverse avec l’UFP et l’opposition sur l’appréciation des résultats. Ces déstabilisations, selon Ould Maouloud, auraient porté un énorme tort au parti.

Pour illustrer la bonne santé de l’UFP malgré les crises qu’il a traversées, Ould Maouloud indique que le nombre d’adhérents s’élève aujourd’hui à 23.713 répartis entre les Wilayas et la France avec l’augmentation du nombre d’adhérents à Nouakchott qui est passé de 7365 au lieu de 5.000 en 2012, l’implantation de 45 sections dans 45 départements sur 57, 93 comités et 726 cellules

Une mascarade de congrès

A la veille du 4ème congrès de l’UFP, les frondeurs du parti ont publié un communiqué sous le titre «l’UFP va organiser une mascarade de congrès». Ce communiqué a été signé par 120 militants et hauts cadres du parti dont deux vice-présidents, Kadiata Malick Diallo et Assane Soumaré, ainsi que le Secrétaire général, Mohamed Moustapha Ould Beddredine.

Selon eux, le congrès serait le «le couronnement du processus de destruction de l’œuvre d’un grand parti pour porter l’idéal d’une société de progrès, de démocratie, de justice sociale et d’égalité (…) Ce processus de destruction déclenché depuis 2011, et face à la résistance acharnée de bon nombre de militants, un congrès mascarade et d’exclusion va se tenir à partir du 28 août, sous la direction du Président du Parti et de son cercle proche, responsables de la perte de nos bastions électoraux et de bon nombre de nos bases ».

Les frondeurs accusent Mohamed Maouloud et les autres dirigeants de l’UPF d’avoir livré les bastions du parti, ses conquêtes électorales et ses bases populaires à l’adversaire par le boycott des élections législatives de 2013.

Le communiqué de souligner que «pour qu’il n’y’ait aucune fausse note dans la tenue de la mascarade, on a pris le soin de mettre hors circuit tous ceux qui constituaient une menace contre l’œuvre de destruction du Parti (…) Le Président du Parti préfère ainsi insulter ses compagnons de lutte de plus de 50 ans, pour occulter les causes des divergences profondes qu’il a avec eux. C’est en réalité une accusation presque explicite affirmant qu’ils sont tout simplement au service de l’ennemi»

Cheikh Aidara


Birame Dah Abeid s’entretient avec le président Ghazwani

Juste après l’entrevue qui lui a été accordé par le président de la République, Mohamed Cheikh Ghazwani au Palais présidentiel le vendredi 28 août 2020, le député Birame Dah Abeid, deuxième à l’élection présidentielle de 2019, a livré le contenu de cet entretien au cours d’une conférence de presse.

Le député Birame Dah Abeid, président de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) a livré au cours d’une conférence de presse animée vendredi 28 août 2020, le contenu de l’entrevue qui lui a été accordée le même jour par le Président de la République, Mohamed Cheikh Ghazwani. Cette deuxième rencontre entre les deux hommes serait intervenue après un vent de discorde, Birame n’ayant pas fait partie de la deuxième vague de concertation que le président Mohamed Ghazwani avait ouvert avec la classe politique.

Au cours de la conférence de presse, Birame Dah Abeid a déclaré avoir discuté avec le Chef de l’Etat de la situation générale du pays, soulignant la courtoisie avec laquelle ce dernier l’a écouté, en lui consacrant tout le temps nécessaire.

Reconnaissance des partis

La reconnaissance des partis et associations jusqu’ici interdits comme son propre mouvement IRA et son parti RAG ont été selon lui au centre des discussions, mais aussi la Commission d’enquête parlementaire, l’implication de la justice et du pouvoir exécutif dans la lutte contre la mauvaise gouvernance et l’impunité.

Le président Ghazwani lui a assuré au cours de l’entretien qu’il n’y aura ni règlement de compte ni complaisance, confirmant sa ferme volonté à respecter la stricte séparation des pouvoirs,  la primauté de la Constitution et du droit. Birame de déclarer dans ce cadre qu’il apporte «son soutien, avec vigilance, à cette orientation inédite dans l’histoire de la Mauritanie depuis le renversement du régime civil en 1978».

« Je rappelle que la profondeur de la corruption et sa banalité requièrent, dès à présent, une tolérance zéro et la traque, au sein de la fonction publique, des faux diplômes, du tribalisme et des promotions imméritées. La corruption appauvrit, fait honte et pousse à la révolte. La Mauritanie n’a plus la force de continuer à couvrir les crimes de prédation, quand la majorité de sa population, toutes appartenances confondues, réclame l’Etat de droit, la réparation l’équité et un minimum de dignité matérielle ».a indiqué Birame.

Le président est revenu sur certaines de ses revendications, à savoir :

1. La réforme de l’éducation nationale en vue de généraliser l’enseignement des langues étrangères et nationales, loin du monolinguisme actuel, source de discrimination, de chômage et d’extrémisme religieux ; l’école publique doit redevenir le creuset de l’unité nationale et de l’excellence. 

2. L’abrogation de la loi dite d’amnistie de 1993, qui insulte les victimes innocentes du racisme, empêche la publication de la vérité et désespère, les survivants, de se sentir protégés dans leur pays ; 

3. Une meilleure résolution du Conseil suprême de la magistrature, à sanctionner les personnels de justice quand ils restreignent l’application des normes en matière de pénalisation de l’esclavage et des pratiques associées ; 

4. L’annulation de l’article 306 du code pénal, car la Mauritanie ne saurait combattre le terrorisme et, simultanément, appliquer le programme juridique de l’extrémisme violent ; 

5. Notre réintégration complète au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), où nombre de nos compatriotes travailleurs expatriés se plaignent de tracasseries et de perte de rendement ; pourquoi s’obstiner et que nous a apporté la sortie en 2000 ?

6. La signature, par le gouvernement, d’une déclaration spéciale établissant la compétence de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, à recevoir les plaintes d’associations et de particuliers. Plusieurs Etats membres de l’Union, nous ont précédé ; 

7. La ratification du Statut de Rome créant la Cour pénale internationale (Cpi), seule juridiction qui constitue un rempart devant les risques de génocide. Selon quelle rationalité, la Mauritanie, se tient-elle en marge d’une entité, désormais de compétence universelle ?

8. L’adoption de mesures de sensibilisation et de sanction exemplaire, à l’endroit des auteurs et complices d’abattage d’arbres et de dégâts sur la biodiversité, grâce au renforcement des peines contre les infractions à l’’intégrité du patrimoine naturel ; il y a lieu de tarir le commerce du charbon de bois, par l’investissement massif dans les énergies renouvelables et à la démocratisation de l’accès au gaz butane ; 

9. Redéployer les ambassades en fonction de la densité de nos compatriotes à l’étranger et des intérêts stratégiques du pays; le même impératif dicte, à la Mauritanie, de n’avoir plus que des amis et d’éviter les aventures de rupture des relations diplomatiques, hors contexte de belligérance directe avec un autre Etat ; 

10. La restauration des symboles – déformés – de la nation, en particulier le drapeau et un hymne évocateur de notre diversité culturelle. 

Cheikh Aidara


Dans sa conférence de presse, Aziz attaque Ghazwani et lance un défi à la justice mauritanienne

Pendant deux heurs d’horloge, entouré d’un cercle restreint de fidèles, l’ancien président Mohamed Abdel Aziz a tenté, au cours d’une conférence de presse animée à son domicile la soirée du jeudi 27 août 2020, de convaincre l’opinion sur son innocence par rapport à toutes les accusations portées contre lui et ses proches. Evoquant une «campagne de diabolisation» le visant de la part d’une Commission d’enquête parlementaire revancharde, selon lui, et dont il déclare n’accorder aucune légitimité, il a attaqué Ghazwani et lancé un défi à la justice mauritanienne par rapport à sa culpabilité.

Finalement, les Mauritaniens sont restés sur leur faim après la conférence de presse animée dans la soirée du jeudi 27 août 2020 par l’ancien Chef de l’Etat, Mohamed Abdel Aziz,  à son domicile. Tout le monde pensait que l’ex-président allait faire le grand déballage et se laver de toutes les accusations portées contre lui, notamment l’origine de son immense fortune amassée durant les 11 années au cours desquelles il a conduit les affaires du pays, ou encore des détails convaincants par rapport au contrat avec la société Arise, ou revenir sur le contrat léonin accordé à Poly Hondong qu’il n’a même pas mentionné et sur lequel aucun des journalistes ne l’a interpelé . Rien encore sur le dossier de l’électricité, ni sur le foncier ou encore plus clairement sur la Fondation de la SNIM.

Des généralités et aucune argumentation convaincante. Voilà la substance tirée de cette longue conférence, où Aziz n’a pu ni corser sa défense ni éclairer les Mauritaniens sur les dossiers pour lesquels lui, sa famille et ses anciens collaborateurs sont aujourd’hui interpellés.

Hormis le silence radio sur l’origine de sa fortune, principale source de toutes les accusations portées contre lui, Mohamed Abdel Aziz a tenté de déplacer les soupçons en s’attaquant à l’actuel Chef de l’Etat, Mohamed Ghazwani et sa première année de gouvernance, tout en lançant à la justice mauritanienne le défi de prouver son implication dans la moindre forfaiture au cours de ses deux mandats comme Président de la République.

Aziz contre attaque et accuse Ghazwani

Mohamed Abdel Aziz a cité pas moins de cinq fois au cours de la conférence de presse, l’actuel président, Mohamed  Cheikh Ghazwani. En résumé, la gabegie au cours de la première année de gestion des affaires de l’Etat par l’actuel régime dépasse, selon lui, tout entendement. «Au lieu de fouinier sur la gestion de la décennie passée, enquêter d’abord sur ce qui est plus proche, la gabegie de cette première année de magistrature de l’actuelle équipe au pouvoir» a-t-il lancé.

Il a évoque par ailleurs le budget de la présidence de la République qui aurait augmenté de 80 fois, mais surtout les voitures données par les partenaires au cours des deux sommets, celui de l’Union Africaine et la Ligue Arabe. Selon lui, il a laissé quelques 70 véhicules à la présidence lors de son départ, soulignant n’en avoir distribué aucun et insinuant que des dons auraient été faits après son départ à certains particuliers.

Il a parlé aussi des routes construites par l’actuel pouvoir à des prix exorbitants par rapport à son époque, car dit-il, des routes ont été construites récemment à 160 millions MRO le kilomètre, alors que sous sa présidence, les prix n’ont jamais dépassé 115 millions MRO.

60 avocats recrutés

Plus scandaleux encore, d’après lui, cette cohorte de 60 avocats recrutés dans cette affaire qui le vise et qui va coûter inutilement de l’argent énorme au Trésor public.

Il a aussi cité Mohamed Cheikh Ghazwani, notamment son cousin, dans l’affaire du Ghanagate. Présentée par la presse comme une énorme affaire de trafic de faux dollars transportés par caisse et dans laquelle est citée Coumba Bâ, ancienne conseillère à la présidence de la République, l’affaire du Ghanagate reste encore un mystère et les explications fournies par Mohamed Abdel Aziz au cours de la conférence n’ont fait qu’ajouter encore plus de confusion. Comment l’opinion peut gober l’histoire d’un transfert de 400.000 dollars pour des «raisons humanitaires» en aidant un «ancien soldat iraquien», musulman, vivant avec ses filles, installé au Ghana et qui comptait venir investir et vivre dans une République Islamique, la Mauritanie. Et comment également expliquer que cette affaire ait été réglée incognito, loin des méandres de la justice et des canaux officiels.

L’autre dossier dans lequel Mohamed Abdel Aziz a cité l’actuel président, Mohamed Cheikh Ghazwani, c’est le dossier Senoussi dans lequel ce dernier serait fort impliqué d’après lui, car ayant conduit les négociations avec les autorités libyennes venues le récupérer. Les 200 millions de dollars, fruit de ce que la presse avait nommé «la rançon de Senoussi », sont-ils rentrés dans les caisses de l’Etat comme l’a affirmé Aziz au cours de sa conférence ? L’opinion publique mauritanienne n’en a jamais en tout cas été informée, malgré les interpellations des députés de l’Assemblée Nationale sur la question. La propre fille de Senoussi a déjà dénoncé ce «trafic » dont fut objet son père sur plusieurs sites d’informations, dont France 24 en Arabe.

La justice mauritanienne interpellée

Aujourd’hui, la balle est dans le camp de la justice mauritanienne dont la crédibilité, la compétence et le professionnalisme sont mis à rude épreuve, après le défi que l’ancien président Mohamed Abdel Aziz lui a lancée au cours de sa conférence de presse.

En effet, Mohamed Abdel Aziz a déclaré qu’il n’a rien à se reprocher et que toute sa fortune a été amassée légalement, qu’il n’a jamais pris un sou de l’argent de l’Etat mauritanien. L’opinion publique mauritanienne quant à elle reste persuadée que l’ancien président est assis sur l’une des plus grosses fortunes du monde. Certains vont jusqu’à l’évaluer à des centaines de milliards de dollars dont la majeur partie aurait été investie à l’étranger, dans des immeubles achetés  à travers plusieurs capitales européennes et dans le Golfe, dans des participations dans de gros capitaux, dans des projets et usines dans la sous-régions, et même l’achat d’un parc d’attraction en Indonésie. En Mauritanie, le clan Aziz est cité comme le plus grand propriétaire foncier du pays, sans compter des investissements colossaux dans l’immobilier, la pêche, l’agriculture, les hydrocarbures, les mines, notamment les mines d’or, dans la concession automobile, l’assurance, le commerce général, etc.

Vrai ou faux, c’est à la justice mauritanienne d’apporter des réponses justes à toute cette montagne d’allégations portée contre l’ancien président et qui nourrit ces jours-ci les fantasmes du peuple.

A noter que Mohamed Abdel Aziz a été soumis à une garde-à-vue de huit jours à la Brigade chargée des crimes économiques et financiers, sans qu’il ait accepté de coopérer avec les enquêteurs. Relâché depuis lundi 24 août 2020, Mohamed Abdel Aziz n’a pas encore été inculpé par la justice.

Cheikh Aïdara


Le Ministère des Sports créé un comité d’appui technique avec des acteurs sportifs clés

Le Ministère de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports a créé mercredi 19 août 2020 un comité d’appui technique aux compétitions sportives nationales et internationales composé de 13 membres, dont Moussa Ould Khaïry, président du FC Tevragh-Zeina, Hindou Mohamed Laghdaf présidente de l’AS Police et Mohamed Kébir Bâ, expert sportif.

Soucieux de renforcer ses compétences par l’apport d’expertises avérées dans le domaine sportif, le Ministère de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports, a mis en place un comité d’appui technique composé de compétences nationales dont l’expertise et les réseaux permettront au département d’atteindre ses objectifs à travers le sport comme facteur d’intégration économique et sociale. Il est ainsi demandé aux 13 membres du Comité d’appui technique aux compétitions nationales et internationales mis en place mercredi 19 août 2020 de contribuer à la stratégie du Ministère des Sports conformément à la politique nationale en la matière.

Les membres du comité ouvreront ainsi à vulgariser le sport en milieu scolaire, à détecter et accompagner les talents, à redynamiser le sport universitaire, à repenser le développement des infrastructures de sport et de jeunesse, à soutenir et accompagner les associations sportives, les clubs et les formateurs opérant notamment dans les quartiers vulnérables, à soutenir et accompagner les fédérations et les sportifs de haut niveau qui participent aux compétitions internationales.

Une démarche inédite

Il faut dire que Taleb Sid’Ahmed, ministre de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports de l’ère Ghazwani, a hérité d’un des départements les plus vides en termes d’actions et d’existants. Avant lui, le ministère de la Jeunesse et des Sports était une coquille vide, avec deux actions annuelles comme programme, la Journée nationale du Sport et les colonies de vacances.

Avec sa nomination dans le premier gouvernement de l’ère Ghazwani, le département déjà pauvre de la Jeunesse et des Sports, s’est enrichi d’un autre parent pauvre de la politique gouvernementale, l’emploi qui a tangué entre plusieurs départements, Fonction Publique et Travail, Nouvelles Technologies, entre autres. Ainsi, Taleb Sid’Ahmed, ancien communicateur moulu à la rigueur de l’action au sein de la Banque Mondiale, homme novateur et engagé résolument à bâtir du nouveau sur un terrain sportif désert, pas d’infrastructures sportives ni maisons de jeunes, pas d’encadrement des jeunes, s’est engagé à donner du sens et de la vie à un département de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports à rénover.

Ainsi, la mise en place d’un comité technique constitué de compétences reconnues est considérée par plusieurs observateurs comme une démarche inédite de la part du ministère de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports. Ainsi, le département des Sports initie pour la première fois une politique conçue et exécutée avec la participation et l’implication totale et entière des acteurs de terrain. Ces derniers connaissent plus que les techniciens du ministère les difficultés et les points d’amélioration à apporter pour extirper le sport en Mauritanie du domaine de l’amateurisme et du tâtonnement.

Le comité est ainsi composé :

Président
Khattary Ould Boyé, Chargé de mission au Cabinet du Premier Ministre

Membres :

  • Khadijetou Mint Sghaïr, Chargée de mission au Cabinet du Premier ministre
  • Dr. Abdi Salem Ould Cheikh Saad Bouh, Secrétaire général du MEJS
  • Tahirou Diagana, Directeur général du Sport
  • Abdel Kader Ould Ahmed Abd, Directeur du Sport de Haute Compétition
  • Mohamed Souleymane Lô, Directeur du Sport de Masse
  • Moussa Ali Diallo, Directeur des Affaires Financières
  • Abderrahmane Ould Ethmane, Président du Comité National Olympique et Sportif Mauritanie (CNOSM)
  • Moussa Ould Khairy, Président FC Tevragh-Zeina
  • Hindou Mohamed Laghdaf, Présidente du club AS Police
  • El Moustapha Ould El Welly, Coordinateur du Challenge Feu Sidi Mohamed Abass
  • Aïcha Lekhal, Consultante pour le projet Watanouna pour le bénévolat
  • Mohamed El Kébir Bâ, Expert Sportif

Cheikh Aïdara