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Partenariat de Ouagadougou : lancement des inscriptions pour la 8e édition du concours d’excellence en production médiatique

Lancement des inscriptions pour la 8e édition du concours d’excellence en production médiatique sur les Droits en santé sexuelle et reproductive/Planification familiale (DSSR/PF) dans les pays membres du Partenariat de Ouagadougou (PO)

                                      Communiqué de presse

1er Août 2023- Dakar (Sénégal) : L’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou et Population Council lancent la 8e édition du concours d’excellence en production médiatique sur les Droits en santé sexuelle et reproductive/Planification familiale (DSSR/PF). Il est ouvert aux professionnels des médias et bloggeurs des pays membres du Partenariat de Ouagadougou-PO- (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo).

Le concours est annuel et vise à stimuler la production des journalistes et blogueurs pour accompagner la dynamique mise en marche par le PO en informant le public des enjeux des DSSR/PF et en responsabilisant les décideurs politiques et programmatiques pour une prise de décision basée sur des données factuelles afin de faire avancer les objectifs des plans nationaux de PF.

En rappel, les pays membres  du PO ont décidé d’accélérer les progrès dans la région ouest africaine pour l’atteinte des objectifs en 2030, à savoir doubler le nombre d’utilisatrices de contraception moderne pour atteindre 13 millions d’ici 2030. Ainsi, il est important de mobiliser toutes les parties prenantes dont les hommes et femmes de medias autour de cet objectif.

Les œuvres recevables sont celles qui ont été publiées ou diffusées dans un organe de presse (Radio, télévision, presse écrite, presse en ligne) ou blog émettant ou paraissant dans les pays membres du Partenariat de Ouagadougou portant sur la santé sexuelle et reproductive, notamment les DSSR/PF. Quatre catégories sont récompensées à savoir la Radio,  la Télévision, la Presse écrite et la Presse en ligne et blog (la presse en ligne et blog constituent une même catégorie). Les genres rédactionnels concernés sont le reportage, le grand reportage, l’enquête, le magazine, la table ronde, le portrait et l’interview.

Pour postuler, les candidats doivent soumettre, avant le 1er octobre 2023, leurs productions publiées ou diffusées entre le 1er octobre 2022 et le 30 septembre 2023. Des prix d’excellence seront octroyés dans les quatre catégories susmentionnées. Les lauréats des premiers prix de chaque catégorie recevront une enveloppe d’un million (1 000 000) FCFA et une invitation tous frais payés à la 12eme Réunion Annuelle du Partenariat de Ouagadougou (RAPO) qui se tiendra en décembre 2023 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Les lauréats des deuxièmes prix recevront une enveloppe de cinq cent mille (500 000) FCFA.

 L’inscription au concours se fait de façon électronique en soumettant une version électronique de l’œuvre à travers le formulaire disponible sur https://partenariatouaga.org/concours-des-journalistes/ . Ce site contient par ailleurs des informations relatives aux candidatures, à la valeur des prix ainsi qu’au concours en général.

Pour toutes informations complémentaires, veuillez contacter Mme Thiaba Sembene Coordonnatrice Société Civile à l’UCPO à cette adresse : tsembene@partenariatouaga.org ou nous écrire à ucpo@partenariatouaga.org

A propos du Partenariat de Ouagadougou

Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé en février 2011, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Il mise sur l’engagement des gouvernements, une meilleure coordination entre les bailleurs de fonds pour optimiser leurs soutiens aux pays, une accélération de la mise en œuvre des interventions à haut impact et également sur une collaboration et coopération sur les plans national et régional pour remédier au taux élevé des besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Le Partenariat de Ouagadougou compte neuf pays membres : Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo. (Pour plus d’informations, visiter le site ci-après : www.partenariatouaga.org)

A propos du Population Council

Le Population Council s’attelle aux questions cruciales de la santé et du développement, qu’il s’agisse d’endiguer la progression du VIH, d’améliorer la santé reproductive et d’offrir aux jeunes la promesse d’une vie satisfaisante et productive. Par ses travaux de recherche en biomédecine, en sciences sociales et en santé publique dans 50 pays, il s’efforce d’apporter avec ses partenaires des solutions qui conduisent à des politiques, des programmes et des technologies plus efficaces, pour améliorer la vie partout dans le monde. Fondé en 1952, le Population Council est une organisation non gouvernementale à but non lucratif. Il siège à New York, sous la conduite d’un conseil d’administration international. (Pour plus d’informations, visiter le site ci-après: http://www.popcouncil.org


Taleb Ould Sid’Ahmed ressuscite le Port artisanal

Après avoir connu une réelle récession en raison de la pandémie Covid-19 et ses conséquences négatives, le Port de la Baie du Repos, plus connu localement sous le nom de Port artisanal, cœur battant de l’économie nationale en général et de Nouadhibou en particulier, a repris de sa superbe, affiche une bonne santé et une meilleure dynamique grâce à une gestion optimale initiée et rigoureusement appliquée, depuis près de deux années, par son nouveau directeur général, M. Taleb Ould Sid’Ahmed.

Taleb Sid’Ahmed – Crédit Khattat (autorisée)

Pourtant, à sa nomination à la tête de cette gigantesque infrastructure mal en point, la tâche n’était donnée pour gagnée, pour l’ex ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, M. Taleb Ould Sid’Ahmed qui s’est tout de suite mis à juguler les effets négatifs du Coronavirus et de la crise économique mondiale qui en résultent encore.

Prenant à bras le corps sa mission, il s’est acharné à assurer la maintenance et la rénovation de toutes les installations de l’établissement portuaire, à les opérationnaliser et à promouvoir les activités de la pêche artisanale en fournissant notamment les services essentiels aux pêcheurs artisanaux et mettant en œuvre un plan pour la sécurité portuaire, surtout contre les incendies, l’établissement portuaire disposant de milliers de pirogues, de nombreux commerces et ateliers de fabrication de filets, de cordes, de magasins de vêtements pour marins, etc.

S’en suit un assainissement du quai qu’il a débarrassé d’un encombrement de milliers de pirogues qui ne vont jamais en mer ou presque, qui lui vaudra un bras de fer avec des armateurs dont il est sorti vainqueur.

Très vite, la pêche, au niveau de cette importante infrastructure économique, a connu un développement significatif, le directeur général de l’EPBR entreprenant nombre de réformes portant sur la conformité de l’exploitation du poisson avec les normes internationales, la valorisation des produits de la pêche, leur débarquement, leur vente, le contrôle de leur qualité.

Ainsi, il aura réussi, en si peu de temps, à renverser la vapeur en renforçant le rôle du port artisanal dans la promotion des activités de la pêche artisanale au service du développement économique et social, non seulement de la capitale économique et de sa Zone Franche mais aussi de l’économie nationale. Des efforts conséquents obtenus grâce aux réformes opérées récemment et qui ont influé positivement sur la qualité des services dispensés aux usagers et sur le rendement de cette structure fréquentée quotidiennement par 30 à 40 mille employés évoluant dans les différentes professions liées à la pêche artisanale.

A présent, le Port de la Baie du Repos est redevenu cette aubaine tant espérée offrant de nombreuses opportunités d’emploi aux jeunes chômeurs et créant un revenu permanent pour un groupe important d’entre eux dont certains n’ont pas eu la possibilité de terminer leurs études.

Comme quoi, l’abnégation, le sérieux dans le travail et la rigueur ont porté leurs fruits au port artisanal qui a retrouvé son rôle vital dans le développement de la ville et la promotion de la pêche artisanale laquelle demeure un levier essentiel du département des pêches et de l’économie maritime.

Mohamed Ould Khattatt


Birame Dah Abeid fustige la plateforme d’entente politique entre le duo RFD-UFP et le parti INSAF

Au cours d’une conférence de presse animée jeudi 10 août 2023 à Nouakchott, le député et président de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), Birame Dah Abeid trouve indécente et incohérente la plateforme d’entente politique conclue entre deux partis d’opposition, l’Union des Forces Progressistes (UFP) et le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) avec le parti au pouvoir, INSAF, au détour d’une audience avec le président Ghazouani.

Birame Dah Abeid au micro – Crédit Aidara

Le président du mouvement IRA et député Birame Dah Abeid a animé le 10 août dernier une conférence de presse au cours de laquelle il a abordé la crise nigérienne, l’emprisonnement du député Mohamed Bouya et la plateforme d’entente UFP-RFD-INSAF.

Une entente politique indécente

Pour Birame Dah Abeid, la nouvelle entente entre le duo UFP-RFD avec le parti INSAF vient s’ajouter au mépris qu’une partie de la classe politique mauritanienne ne cesse d’infliger au peuple mauritanien. Il trouve indécente que des partis dits d’opposition puissent magnifier une telle entente avec un régime et un parti politique qu’il a traité de « partis des voleurs et des pilleurs »

@Crédit Aidara

Selon lui, cette plateforme est une insulte au peuple mauritanien. Il trouve inconcevable qu’une telle entente puisse être souscrite par des partis dits de l’opposition après les dégâts causés par le régime de Ghazouani depuis son arrivée au pouvoir en 2019. Il a cité pêle-mêle, la rupture de la convivialité entre les communautés du pays, la destruction de la culture, l’oppression des langues, la persistance de l’esclavage et du racisme, le pillage des richesses, la corruption galopante, les détournements des deniers publics, ainsi que le viol de la Constitution, sans compter la domestication du pouvoir judiciaire et du pouvoir parlementaire, la fraude électorale, l’interdiction des partis politiques, la confiscation des terres, etc.

 Affaire Mohamed Bouya, une agression contre la Constitution

Pour Birame Dah Abeid, l’immunité parlementaire n’a plus aucun sens en Mauritanie, dans la mesure où les députés peuvent être dépouillés de leur immunité et jeté en prison, par la seule volonté de l’Exécutif, même durant l’expression de leurs idées sous la coupole de l’Assemblée Nationale.

Pour le président du mouvement, c’est une première dans l’histoire du pays et une agression caractérisée contre les électeurs mauritaniens qui ont élu ce député. Il s’agit, selon lui, d’une charge mortelle contre la séparation des pouvoirs, contre l’esprit démocratique et contre la Constitution.

Il a déclaré par ailleurs avoir toujours mis en garde l’Etat mauritanien contre l’utilisation de l’islam à des fins politiques, fustigeant cette pente dangereuse amorcée sous le règne de Mohamed Ghazouani et son prédécesseur Mohamed Abdel Aziz pour contrer la montée du parti islamiste Tawassoul.

Cela s’est traduit selon lui, par l’adoption d’une loi condamnant le blasphème à la peine capitale sans possibilité de repentir, ce qui selon lui n’existe dans aucune législation islamique. Il s’agit, dira-t-il en substance, d’une invention pour des raisons politiques et populistes.

Cette loi, a souligné Birame est ridicule dans la mesure où ses dispositions sont inapplicables, car la peine de mort n’est plus appliquée en Mauritanie. D’autre part, il trouve que le président Ghazouani n’a plus besoin de la portée politique de la loi, puisqu’il n’y a plus une confrontation réelle entre son pouvoir et le parti Tawassoul.

 Mohamed Bouya serait en définitive poursuivi, entre autres griefs avancés, pour avoir réclamé la peine de mort pour le blasphème d’une lycéenne dans sa copie au baccalauréat. L’incohérence, selon Birame est de poursuivre un député pour avoir demandé l’application de la loi.

Les démocraties à l’africaine, principale cause des coups d’Etat

S’exprimant sur le coup d’Etat au Niger, le député et président du mouvement IRA trouve que la fusion entre la jeunesse et les populations africaines autour des putschistes face à leurs gouvernements tirés par la France, est une réalité que l’Afrique de l’Ouest en particulier vie depuis quelques années. Il est en effet, selon lui, un sentiment ardent pour la décolonisation complète des Etats qui forment cet espace qui commence à germer çà et là.

@Crédit Aidara

Ce ras-le-bol face à une colonisation permanente qui perdure depuis les indépendances avec la complicité d’acteurs locaux aux commandes des Etats sourd de plus en plus à travers la région sahélo-soudanaise, explique Birame. Selon lui, les démocraties de façade qui ont fleuri partout en Afrique de l’Ouest et les régimes frauduleux qu’ils produisent oppriment les peuples qui n’ont connu que la pauvreté, le délabrement des institutions éducatives et sanitaires, l’absence de progrès et de bien-être, le chômage endémique.

Ces populations n’ont connu, selon lui, que des régimes corrompus où les richesses nationales sont bradées au profit d’une oligarchie au pouvoir et de leurs satellites, la confiscation des libertés, l’asservissement des pouvoirs judiciaires et législatifs par des pouvoirs exécutifs maintenus à coups de fraudes électorales.

Conclusion pour Birame, les populations ouest-africaines et du Sahel n’ont ainsi plus d’espoir quant à une alternance pacifique au pouvoir détenu par des oligarques dont chaque réélection frauduleuse est saluée par la communauté internationale. Ces présidents issus de tels scrutins seront toujours considérés comme des présidents démocratiquement élus, bien que tous savent qu’ils sont mal élus, tant qu’ils préserveront les intérêts des puissances qui exploitent les richesses de leurs pays et dont ils tirent eux-mêmes de substantiels subsides.

Il a donné comme exemple l’élection en 2019 de Mohamed Cheikh Ghazouani, félicité par la France et l’Espagne, avant même la proclamation des résultats officiels par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le Conseil constitutionnel.

Il n’est donc pas étonnant, selon Birame, que les populations ouest-africaines et leur jeunesse, saluent toute prise de pouvoir, tant qu’elle les délivre des régimes qui les dirigent. Selon lui, le club des Chefs d’Etat qui forme la CEDEAO n’a laissé aucune alternative à leurs populations, parce qu’ils ont verrouillé la porte de l’alternance politique, en ne laissant ouverte que celle qui mène vers les renversements militaires de leur pouvoir.

Cheikh Aïdara


Rencontre entre la société civile mauritanienne et le président de l’ECOSOCC, modalités d’accréditation auprès de l’Union Africaine

Le président du Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC) de l’Union africaine, Khalid Boudali, a échangé les 9 et 10 août 2023 à Nouakchott avec la société civile mauritanienne. Il a expliqué les modalités d’accréditation auprès de l’Union africaine, ainsi que le rôle de la société civile dans l’atteinte des objectifs fixés par l’Agenda 2063 de l’instance régionale.

Khalid Boudali (3ème à partit de la gauche) entouré de leaders de la société civile – Crédit Aidara

Au dernier jour de sa rencontre à Nouakchott avec la société civile mauritanienne, le 10 août 2023, Khalid Boudali, président de l’ECOSOCC, a d’abord remercié les autorités mauritaniennes pour les facilités qui lui ont permis de mener à bien sa mission en Mauritanie. Il a salué d’autre part les efforts déployés par les pouvoirs publics en vue de la réalisation des objectifs de développement durable (0DD) 2030 et ceux fixés par l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Une contribution appréciable à la communauté africaine

« La persévérance constante et l’engagement profond du gouvernement et du peuple mauritanien à concrétiser les aspirations du continent africain reflètent leur sincère volonté et leurs efforts continus en vue d’avancer et de prospérer » a-t-il déclaré. Il précise que « la Mauritanie a grandement contribué à la communauté africaine ».

Vue partielle de la salle – Crédit Aidara

Il a salué par ailleurs le rôle de la société civile mauritanienne dont il a magnifié la compétence et la qualité des leaders. « Face aux défis contemporains et aux développements successifs, les organisations de la société civile en Mauritanie, membres de l’ECOSOCC, continuent de servir comme exemple en matière de coopération avec les autorités publiques » a-t-il relevé.  

Il souligne qu’en participant « à la mise en œuvre des décisions, programmes et politiques gouvernementales, ces organisations jouent un rôle crucial dans la transformation des objectifs nationaux en réalisations concrètes ».

Les accréditations à l’Union africaine

Khalid Boudali a expliqué aux participants les nouvelles règles d’accréditation de la société civile auprès des différents organes de l’Union africaine. Dorénavant, a-t-il souligné en substance, les organisations désireuses de travailler avec l’instance africaine doivent passer par un Chapitre national.

Une partie des participants- Crédit Aidara

Selon lui, la Mauritanie pourra étoffer sa représentativité auprès des instances spécialisées de l’Union africaine à travers ses organisations de la société civile.

Il faut souligner que le président de l’ECOSOCC est venu à Nouakchott sur invitation des organisations de la société civile mauritanienne membres de l’ECOSOCC, dont l’ONG ADIG. Celles-ci lui avaient adressé le 31 juillet 2023 une lettre dans ce sens.

La rencontre s’est achevée par des échanges et une photo de famille.

Cheikh Aïdara / Groupe des Journalistes Mauritaniens de Développement

ENCADRE

Le Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC) de l’Union africaine

L’ECOSOCC a été créé en juillet 2004 comme organe consultatif composé de différents groupes sociaux et professionnels des Etats membres de l’Union africaine.

Son objectif est de donner aux organisations de la société civile africaine l’occasion de jouer un rôle actif dans l’élaboration et la mise en œuvre des principes, politiques et programmes de l’union.

L’ECOSOCC réunit deux organisations de la société civile par Etat membre, 10 au niveau régional, 8 au niveau continental, 20 de la diaspora et 6 en qualité de membres de droit.

Il est composé d’une Assemblée générale, organe de prise de décision composé de tous les membres, un Comité permanent de 18 membres composé du Bureau, de présidents des 10 groupes sectoriels et 2 représentants de la Commission de l’UA. Le mandat est de 2 ans. L’ECOSOCC comprend aussi un Comité de vérification des pouvoirs, des groupes sectoriels, des chapitres nationaux et un secrétariat.

L’Assemblée générale de l’ECOSOCC se réunit tous les deux ans en session ordinaire.