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Fistule en Afrique de l’Ouest et du Centre, Mme Marième Fadel Dah parmi les Premières Dames lancées au front

La Première Dame de Mauritanie, Mme Marième Fadel Dah, faisait partie d’une poignée d’épouses de Chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest et du Centre, invitée par visioconférence à la Table-ronde tenue mardi 23 mars 2021 à Niamey, sous la présidence de la Première Dame du Niger, Mme Lalla Malika Issoufou. Cette réunion de haut niveau organisée par le Bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (WCARO) visait à mobiliser un plaidoyer de haut niveau contre la fistule obstétricale sous le thème : « Partenariat renforcé et élargi : levier essentiel pour l’élimination de la fistule obstétricale ».

Mme Marième Fadel Dah durant son discours – Crédit Aïdara (en capture d’écran)

La table-ronde virtuelle sur l’élimination de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre, tenue à Niamey mardi 23 mars 2021 a été bien suivie en Mauritanie. La Ministre des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille (MASEF), Mme Nahah Mint Haroune Ould Cheikh Sidya, sa Secrétaire générale ainsi que le staff du ministère de la Santé se sont bien mobilisés pour suivre en direct à Nouakchott, le discours de la Première Dame, Mme Marième Fadel Dah. C’était en présence du Représentant résident en Mauritanie du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), SEM. Saidou Kaboré et ses collaborateurs.

La Ministre du MASEF, le Représentant de l’UNFPA et le staff du Ministère de la Santé en direct avec la conférence
– Crédit Cheikh Aidara

« Je ne connaissais pas l’ampleur de ce phénomène »

Dans son discours, Mme Ghazouani a confessé son ignorance de la fistule et de son ampleur avant l’invitation que lui a adressée Mme Issoufou. « C’est en me documentant pour cette réunion que j’en ai saisi la gravité et la souffrance sous-jacente. J’en avais presque les larmes aux yeux. Et pourtant, ce n’est pas difficile à prévenir » a-t-elle reconnu. Elle a ainsi bien compris que la « fistule obstétricale est un problème majeur de santé publique et un drame social pour les victimes qui sont principalement les filles et les femmes les plus vulnérables, démunies, vivant dans les localités les plus enclavées, avec un accès très limité à des services de santé de qualité ».

Abordant l’ampleur du problème en Mauritanie et les défis auxquels le pays fait face, elle a cité parmi les causes, « la croissance démographique et le faible accès aux services de santé de la reproduction (SR) et de la planification familiale ».

Ancienne fistuleuse bénéficiaire d’un appui à la réinsertion (photo archive)- Crédit Aïdara

Elle a énuméré parmi les facteurs aggravants, la prévalence élevée du mariage précoce, les besoins non satisfaits en planification familiale, les grossesses précoces, les mutilations génitales féminines (MGF) et le bas niveau de l’éducation des filles.

Parmi les acquis réalisés par la Mauritanie pour relever ces défis, elle a évoqué la campagne nationale de 2013 et les actions entreprises depuis lors pour lutter contre la fistule obstétricale. De ces actions, elle a cité la Stratégie nationale d’élimination de la fistule 2020-2025, l’adoption d’une fatwa par les chefs religieux contre les MGF et la création à Nouakchott d’un centre régional d’excellence pour le Mentorat clinique des sages-femmes. Ce centre va contribuer, selon elle, à renforcer la formation continue et favoriser l’offre de service en santé reproductive de qualité. Elle a aussi mentionné le renforcement de la prise en charge chirurgicale de la fistule qui a profité à 635 femmes. Mais aussi, l’introduction de la fistule dans les maladies indigentes avec l’accès gratuit de la prise en charge, y inclus la réinsertion socio-économique des femmes guéries de la fistule.

Mme Marième Fadel Dah reconnaît que la fistule reste cependant un défi en Mauritanie. « Chaque année, un nombre de 150 à 300 femmes viennent accroître le nombre de porteuses de fistule obstétricale avec un GAP cumulé de 2.700 à 5.400 cas entre 2003 et 2021 » a-t-elle illustré. Plus précisément, elle a souligné que « chaque semaine, 16 femmes meurent à l’accouchement en donnant la vie (583 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes) ».

Selon Mme Marième Fadel Dah, la persistance des défis oblige que tous soient « engagés aux côtés de nos gouvernements et du Fonds des Nations Unies pour la Population et les autres partenaires pour la mise en œuvre de la stratégie nationale d’élimination de la fistule obstétricale ».

Un plateau relevé à Niamey

La table-ronde pour l’élimination de la fistule qui s’est tenue à partir de Niamey a été marquée par des échanges de discours entre la Première Dame du Niger, Dr. Lalla Malika Issoufou, le Ministre nigérien de la Santé, la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger et le Directeur Régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

A Niamey le plateau était relevé avec une excellente modération-Crédit Aîdara

Le fait le plus marquant fut l’intervention par visioconférence des Premières Dames du Burkina Faso, de la Gambie, des Iles Comores, de la Mauritanie, du Tchad et de la Sierra Leone.

Plusieurs communications ont été par la suite présentées, notamment la Stratégie régionale pour l’élimination de la fistule obstétricale, les Perspectives de la CEDEAO et de la CEAC en matière de lutte contre la fistule obstétricale, celles de l’OMS et de l’ONU Femme.

La table-ronde s’est achevée par la présentation du dossier d’investissement et de la gouvernance du partenariat suivie d’une interaction avec les partenaires pour un engagement opérationnel.

A noter que la table-ronde avait pour objectifs le renforcement du plaidoyer et la mobilisation des ressources à travers l’élargissement des partenaires, afin d’assurer la mise en œuvre plus efficace du Plan régional d’élimination de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre, avec comme cible Zéro fistule en 2030.

Pour le Directeur régional de l’UNFPA en Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Mabingué NGom, la table-ronde permettra de remobiliser les acteurs, aussi bien les Etats membres, les partenaires techniques et financiers que la société civile pour accompagner le Plan régional de lutte contre la fistule obstétricale pour la période 2019-2030.

Il faut rappeler que la fistule obstétricale fait souffrir plus de deux millions de femmes, dont plus de la moitié vivent en Afrique de l’Ouest et du Centre. Malgré la mobilisation des Etats et des partenaires, les progrès restent lents dans ces deux régions, selon les experts.

Cheikh Aïdara


La Mauritanie ne respecte pas ses engagements face à l’Union européenne

Quoi de plus désobligeant pour le principal partenaire de la Mauritanie, en l’occurrence l’Union européenne, de devoir être contraint de rappeler à l’ordre une autorité nationale, en l’occurrence le président du Collectif régional des maires de l’Assaba, pour non-respect d’engagements contractuels ? Et quand c’est le ministre des Finances qui est interpelé dans le même cadre par son homologue de l’Economie, c’est le comble !

Pour exiger le respect par les représentants de l’Etat mauritanien des engagements en matière d’accord de co-financement de projets, la délégation de l’Union européenne réclame le paiement d’une contrepartie pour la gestion des déchets solides à Kiffa et alentours.

En effet, la délégation de l’Union européenne à Nouakchott, dans un courrier adressé le 12 février 2021 au président du Collectif des maires de Kiffa, M. Jemal Ahmed Taleb Keboud, a dû se résoudre à lui donner un délai de 45 jours pour honorer ses engagements. Sans cela, l’Europe menace de prendre des mesures pour non-respect des engagements contractuels. En attendant, la délégation de l’Union européenne a annoncé avoir suspendu le paiement de la deuxième tranche qu’il avait sollicitée (voir fac-similé).

Echanges épistolaires

Le non-respect des engagements de l’Etat mauritanien s’est encore manifesté de la pire façon, lorsque le ministre des Finances qui détient les cordons de la bourse, rechigne à donner suite à une lettre que lui a adressée dans ce sens le ministre des Affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs le 19 février 2021 (voir fac-similé).

Cette lettre de M. Ousmane Kane fait suite à la lettre que lui a adressée le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation le 23 novembre 2020, demandant la mobilisation de la contrepartie mauritanienne pour le financement du projet de gestion des déchets solides à Kiffa. Cela représente 200.000 euros (8.178.000 MRU), pour ce projet financé en grande partie par l’Union européenne.

Le projet « Kiffa déchets »

D’ailleurs, cette question semble être tellement sensible puisqu’aucune mention n’est faite sur le site de la Délégation de l’Union européenne en Mauritanie.

A noter que le projet « Kiffa Déchets » est mis en œuvre par l’association d’aide au développement Corail, qui intervient en Mauritanie depuis 2014. Il a pour partenaire local l’ONG ADIG et la municipalité de Kiffa. Ce projet est cofinancé par l’Union européenne, le gouvernement mauritanien et la municipalité de Kiffa.

Démarré en juillet 2019, le projet doit prendre fin en décembre 2021. Si la partie européenne a respecté ses engagements pour le cofinancement de sa part dans le projet, le Gouvernement mauritanien et la Municipalité de Kiffa n’ont pas encore honoré leur engagement en dégageant les parts qu’ils s’étaient engagés à verser lors de la signature de l’accord de partenariat.

Cheikh Aïdara


Tournée à Nouadhibou du Commissaire aux Droits de l’Homme, de la prison civile à la sensibilisation sur la loi sur les associations

Le Commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, M. Mohamed Hassena Ould Boukhreïss a effectué une tournée à Nouadhibou. Il a procédé à des distributions de vivre et de produits d’hygiène à la prison centrale avant de s’entretenir avec les autorités sur les contours de la nouvelle loi sur les associations.

Le Commissaire (premier plan à droite) avec les autorités – Crédit CDHAHRSC

A l’instar des autres Wilayas du pays qu’il a déjà visitées pour s’entretenir avec les autorités administratives, judiciaires et sécuritaire sur la nouvelle loi sur les associations, le Commissaire aux Droits de l’Homme, M. Mohamed Hassena Ould Boukhreïss était l’hôte ce week-end de la ville de Nouadhibou.

Une assistance aux détenus de la prison civile de Nouadhibou

Accompagné du Wali de Dakhlet-Nouadhibou, M. Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall, le Commissaire aux Droits de l’homme a supervisé le 20 mars 2021 la remise d’une quantité de matériels de base et du matériel de nettoyage au profit des détenus de la prison civile de Nouadhibou.

Dons offerts à la prison de Nouadhibou – Crédit CDHAHRSC

L’aide apportée par le Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile est composée d’importantes quantités de riz, de sucre, de pâtes alimentaires, d’huiles de cuisson, ainsi que des produits de nettoyage.

Le Commissaire dans le discours qu’il a prononcé à l’occasion, a déclaré que son département s’emploie à améliorer la situation des détenus et à les soutenir socialement, notamment en matière de santé. Il a indiqué que cette assistance s’inscrit dans le cadre de la mission humanitaire du Commissariat et ses efforts pour améliorer les conditions de vie des détenus.  Il a ajouté que cette intervention s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives des autorités supérieures du pays d’œuvrer à assumer la responsabilité envers les citoyens, qu’ils soient libres ou détenus, et à s’assurer que leurs besoins sont satisfaits.

Il a souligné que cette activité reflète la préoccupation du gouvernement et son attachement à l’humaniser la justice pénale et à protéger les droits de l’homme, à travers l’application des lois et des mécanismes d’interventions, sur la base des normes et convention des Nations Unies pour le traitement des prisonniers.

Le Commissaire a visité par la suite les principales ailes de la prison, où il a été informé des services fournis aux détenus, ainsi que les programmes de surveillance et de réadaptation dont ils bénéficient. Il s’est rendu au siège du tribunal pénal du Nord spécialisé dans la lutte contre l’esclavage, basé dans la ville de Nouadhibou.

La visite s’est déroulée en présence du préfet de Nouadhibou, M. Sidi Ahmed Ould Houeibib, et d’un certain nombre de directeurs centraux du Commissariat aux Droits de l’Homme.

Clarifier les dispositions de la loi sur les associations

Au cours de son séjour à Nouadhibou, le Commissaire aux Droits de l’Homme a supervisé dimanche 21 mars 2021 un atelier de concertation avec les autorités administratives, judiciaires et sécuritaires sur la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les associations, organes et réseaux.

En réunion avec les autorités sur la loi – Crédit CDHAHRSC

La réunion comprenait des présentations traitant de l’ordonnance N° 004-2021 récemment approuvée, qui donne une définition plus précise de l’association et de ses règles de fonctionnement, ses règlements internes, les motifs d’annulation ou de rejet, de suspension ou de dissolution. Il clarifie également les conditions d’accréditation des organisations étrangères ou celles dirigées par des étrangers, tout en fournissant des détails sur la création d’organismes et de fondations, ainsi que la signature d’accords-cadres et d’accords de siège.

Dans le discours qu’il a prononcé, le Commissaire a affirmé que cette loi incarne une nouvelle vision plus cohérente avec notre mécanisme constitutionnel en matière de libertés et de droits. Elle œuvre à renforcer la présence de la société civile dans la consolidation de l’état de droit, l’ancrage de la démocratie et la mise en œuvre des politiques de développement.

Il a ajouté que le Commissariat continue de travailler sur l’encadrement et le professionnalisme du tissu associatif. C’est dans ce cadre, a-t-il ajouté, que la loi a été préparée et qu’un système d’information a été mis en place pour le suivi, tout comme un processus d’évaluation du forum des acteurs non gouvernementaux a été lancé. Un fonds de soutien pour la professionnalisation des organisations non gouvernementales a été activé.

Il a indiqué que les actions sont en cours pour préparer une stratégie nationale de promotion de la société civile, et pour mettre à jour la base de données sur les organisations non gouvernementales, afin de la rendre disponible via un portail électronique et un système d’information qui a été préparé pour suivre le rythme d’application de la loi en vigueur.

Le Commissaire a annoncé que parallèlement à cet atelier et en concertation avec le tissu associatif de la Wilaya de Dakhlet-Nouadhibou, la mise en place d’un forum régional pour les organisations non gouvernementales a été lancée, et sera généralisée dans toutes les Wilayas du pays.

Il a expliqué que l’atelier comportera des présentations sur la nouvelle loi, incluant les efforts et les mécanismes officiels de lutte contre le phénomène de la traite des êtres humains et d’autres pratiques esclavagistes, ainsi que les différentes étapes de la promotion et de la protection des droits de l’homme qui ont été saluées et appréciées par nos partenaires dans ce domaine.

De son côté, le maire adjoint de la commune de Nouadhibou, M. Eyde Ould Mohamed Saleh, a salué à sa juste valeur les importants progrès accomplis par le pays dans le domaine de la consolidation des droits de l’homme, notamment le renforcement de l’arsenal juridique à l’ère de la célérité et l’importance accordée au respecte des libertés de réunion et d’association, loin des complications bureaucratiques habituelles.

Les experts du Commissariat aux Droits de l’Homme ont présenté des exposés sur la nouvelle loi, ses justifications et les diverses procédures élaborées concernant les systèmes de création d’associations et leur conformité avec les lois et coutumes en vigueur.

L’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence du Wali de Dakhlet-Nouadhibou, M. Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall, des préfets de Nouadhibou et de Chami, ainsi que les autorités sécuritaires.


Cheikh Aïdara

Note : diffusion d’images autorisée par le CDHAHRSC


Fête Internationale de la Francophonie, « un bol d’air » célébré à Nouakchott

A l’instar des 300 millions de francophones à travers le monde, les Mauritaniens ont célébré ce 20 mars 2021, la Semaine de la Francophonie sous le thème, « Un bol d’air » et sous le slogan « Femmes francophones, femmes résilientes ».

Photo du Présidium – Crédit Aîdara

La salle de conférence de l’Union du Patronat Mauritanien à Nouakchott a abrité samedi 20 mars 2021 la célébration de la fête internationale de la Francophonie. La présence cette année aux festivités du Ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement a été jugée de « grand évènement » par le Président de l’Association Mauritanienne de la Francophonie, M. Ahmed Ould Hamza.

En effet, dans le discours qu’il a prononcé à l’occasion, Ould Hamza a exprimé sa gratitude au Président Ould Ghazouani et à son Premier ministre ainsi qu’au gouvernement, dont il apprécie « l’orientation vers une ouverture sur tous les acteurs culturels du pays, sans discrimination de langue, de culture ou de cadre organisationnel ».

Ahmed Hamza rendant hommage aux pionniers de la francophonie disparus – Crédit Aïdara

Il a évoqué les embuches rencontrées dans la consécration des idéaux de diversité, de fraternité, d’ouverture et de coopération entre les langues. Il a souligné que le Français n’est ni un concurrent ni un adversaire de la langue arabe, mais un partenaire et un appui pour la langue du Coran, langue officielle du pays, et pour les autres langues nationales.

La journée a été marquée par un échange de discours avec l’Ambassadeur de France en Mauritanie, SEM. Robert Moulié et le Ministre de la Culture.

Plusieurs distinctions ont été décernées à des personnalités ou à des organisations pour leur contribution à la promotion de la langue française et des idéaux de la francophonie.

Vue partielle de la salle – Crédit Aidara

Trois hommages exceptionnels ont été rendus à titre posthume à trois grandes personnalités qui ont toujours été de leur vivant au cœur du monde francophone. Il s’agit de Mohamed Said Hommody, disparu en 2015, ancien ministre et diplomate, intellectuel chevronné et grand chevalier de la langue française. Mme Aïssata Kane, première femme ministre en Mauritanie, figure emblématique de la culture et grande combattante des causes féminines qui a quitté ce monde en 2019. Enfin, Mohamed Mahmoud Ould Beibacar, Secrétaire général de l’AMF, décédé en juillet 2017 et ancien Directeur adjoint de l’Alliance française de Nouakchott.

Une conférence sur le rôle des médias francophones dans le rapprochement des peuples, a suivi l’ouverture officielle. Plusieurs activités ont marqué les journées du 17 et du 18 mars 2020. Notamment une formation en communication et leadership pour accompagner les jeunes diplômés dans leur développement personnel, professionnel et intellectuel. Mais aussi, une formation concernant l’entrepreneuriat francophone, ainsi que des ateliers de professionnalisation, comme la rédaction de CV-Linkedin, de lettres de motivation et une préparation à l’entretien d’embauche, ou encore la découverte du FABLAB, son fonctionnement et son intérêt.

Cheikh Aïdara