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Fonds d’aide publique à la presse : pour une clé de répartition stricte !

Chaque année, la distribution du Fonds d’aide publique à la presse, est précédée de campagnes souvent peu courtoises tendant à semer la zizanie et la discorde auprès des responsables chargés de la clé de répartition du fonds.

L’année 2023 ne semble pas, hélas, déroger à la règle. Certains lobbies dans le milieu de la presse, évoluant en soi-disant groupes de pression, essayent depuis quelques temps de mener une équipée sournoise contre les professionnels de la presse papier, tant francophone qu’arabophone.

Les prédateurs de la presse papier en rangs serré

L’objectif de ces lobbies est de chercher par tous les moyens à minorer cette presse papier sous des argumentaires fallacieux. Jusque-là, les acteurs susvisés se contentaient de noter sans réagir, pour éviter toute polémique malsaine.

Heureusement que les responsables chargés de la distribution de l’aide à la presse, ainsi que les cadres de la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel (HAPA), en commençant par leurs présidents, connaissent parfaitement le rôle et la place de cette presse qui est en réalité la pionnière de la presse indépendante en Mauritanie.

En effet, des journaux professionnels comme Le Calame, L’Authentique, Le Rénovateur, l’Eveil-Hebdo, avec leurs sites, ainsi que leurs confrères arabophones aux titres évocateurs, ont largement contribué à façonner le paysage médiatique depuis la naissance de la presse indépendante.

Ils ignorent le rôle précurseur de la presse papier en Mauritanie

En réalité, l’argumentaire avancé par ce soi-disant groupe est que « la presse écrite n’existe pas », et qu’il n’y a que leurs sites qui comptent, alors qu’ils ne représentent pas le quart du combat que la presse écrite mène depuis des décennies.

La Mauritanie privée de journaux papier depuis une semaine | Mauriweb
Vendeurs ambulants de journaux à Nouakchott – Crédit Mauriweb

Les journaux, en plus de certains sites respectables que l’on peut compter sur les doigts d’une main, sont en réalité les derniers représentants de la presse crédible en Mauritanie. Ils ont leur siège, payent un personnel même réduit, payent l’eau et l’électricité ainsi que des frais d’impression auprès de l’Imprimerie nationale. Ils contribuent à l’archivage national et constituent des supports de crédibilité dans un environnement où l’écrasante majorité des sites alimentent la désinformation, l’intox, la diffamation et la banalisation du métier.

Avec plus de 3.000 parutions pour L’Authentique, plus de 2000 pour Le Rénovateur, et autant pour Le Calame et l’Eveil-Hebdo, ces publications anciennes et respectables font la fierté de la profession. Tous ces journaux résistent vaille que vaille aux aléas de la profession.

Les novices qui se veulent plus grands que leurs devanciers

Ceux qui tentent l’aventure hasardeuse de les disqualifier, ne comptent pour les plus téméraires d’entre eux, que quelques centaines de parutions, souvent des humeurs personnelles, et sont pour la plupart de parution récente sur la scène médiatique.

RIM MEDIAS un projet français pour appuyer la presse en Mauritanie |  Saharamedias
Les journaux ont encore leurs lecteurs en Mauritanie – Crédit Saharamédia

En plus, l’Aide à la presse était initialement destinée uniquement à la presse écrite papier. Elle a été élargie ultérieurement à la presse électronique, puis aux médias audiovisuels et aux associations.

En termes de charges et d’emploi, la place prépondérante de la presse papier

Cette subvention devait, dans l’esprit du législateur mauritanien, contribuer à atténuer les défis structurels auxquels faisaient face les journaux par rapport à leurs charges fixes, location d’un siège, salaires du personnel, eau, électricité, téléphone fixe, Internet, impression…

Les difficultés conjoncturelles qui ont frappé la presse mauritanienne ces dernières années ont hélas contribué à la disparition de plusieurs titres. Ne restent aujourd’hui que quatre titres francophones anciens : L’Authentique, le Rénovateur, Le Calame et l’Eveil-Hebdo.

A défaut d’améliorer substantiellement leur existence, l’aide à la presse doit contribuer à accroitre leur productivité. Car, à leur actif, plusieurs milliers d’éditions, équivalant à des millions d’ouguiyas d’investissement pour continuer à jouer leur rôle d’avant-garde dans la diffusion de la bonne et vraie information.

Une déflation de l’espace médiatique

Née dans les années 90 pour une plus grande partie de ses acteurs, l’espace médiatique était dominé jusqu’au début 2000 essentiellement par la presse version journal papier. L’émergence des sites électroniques, la mauvaise organisation de la profession, ouverte à tout vent, sans aucun critère appliqué pour son exercice, va créer une sur-obésité médiatique qui a amené sur le marché des despérados de l’information. Des gens sans formation journalistique et dont le seul crédo est le mercenariat sans aucun respect des règles établies.

Du contexte médiatique en Mauritanie

La création du Fonds d’aide publique à la presse en 2009 était une parade mise en place par le régime de Mohamed Abdel Aziz, pour palier la suppression décidée par un arrêté du Premier Ministre, Yahya Hademine, des subventions et publicités publiques que les patrons de presse parvenaient à négocier avec les administrations.

De quelques centaines de journaux, sites et associations, le fonds d’aide à la presse, bien que l’enveloppe soit doublée pour 2023, allait ainsi devenir une convoitise des nouveaux venus sur le marché. Comble d’ironie, ils cherchent à en exclure, les journalistes professionnels, détenteurs d’une longue expérience et formation dans le métier et dans son exercice au cours des deux ou trois décennies passées. Tout l’enjeu est là, et la cagnotte disponibles, n’est pas suffisante pour tout le monde, en l’absence d’une loi sur la presse, dont les conclusions confiées à une commission tardent encore à sortir des tiroirs du gouvernement depuis trois ans. Ce qui montre la puissance des lobbies non journalistes qui ont infesté le milieu et qui savent qu’ils seraient mis hors circuit si une telle loi était votée et promulguée.

Tout, sauf une presse forte et dévelopée

Depuis le début de l’expérience démocratique à nos jours, les régimes successifs en Mauritanie ont tous cherché à casser l’émergence d’une presse libre et prospère. D’où le noyautage que la profession a subi durant toute son expérience, avec l’émergence de plusieurs mercenaires de la plume, dont le rôle était de dévoyer la profession et rendre ses acteurs ainsi que leurs productions non crédibles. Aux « peshmergas » des années 90-2000, allaient succéder les manipulateurs de l’information à l’ère numérique. La suppression de l’accès aux abonnements et publicités publiques qui avaient commencé à enrichir certains médias indépendants et les rendre plus aptes à mener leur mission de dénonciation, allait ainsi laisser la place à un fonds scélérat dont la répartition n’est qu’une forme de souffle éphémère de vie à une presse poussée d’année en année à la paupérisation et à la clochardisation. C’est pourquoi, beaucoup de patrons de presse réclament un retour à l’ordre ancien des abonnements et publicités publiques, devenues depuis 2009 la chasse gardée de la presse publique, gavée à coups de milliards d’ouguiyas pour leur budget annuel.

C’est vrai qu’au temps de sa splendeur, la presse indépendante avait joué un rôle central dans l’évolution de la démocratie, l’éveil citoyen et la prise de conscience des populations sur les enjeux sociaux, économiques et culturels.

Le tarissement des sources de financement de la presse, a ainsi réduit les rédactions à un statut de tributaires d’un rachitique fonds de la presse, des miettes divisées entre un pléthore de sites, radios, télévisions, journaux, associations, dont la majorité n’existe plus que sur papier. Sans compter que près de 60% de l’enveloppe vont aux services très médiocres de l’imprimerie nationale et une grande partie aux formations, sans compter la part de lion que se partagent les membres de la commission de distribution pourtant sensés être des bénévoles sans droit à des subsides.

Les journaux sont l’ossature de la presse écrite indépendante.

Aussi, les fonds qui sont destinés aux journaux ne sont qu’une juste rétribution de leur effort entrepreneurial.

Cette clé de répartition, dont une infime partie leur est destinée chaque année, loin de couvrir leurs charges colossales, devrait en réalité traduire le fruit de leur contribution dans l’instauration de la démocratie et de la pluralité de l’information, dans la lutte contre la gabegie et la corruption, les atteintes aux droits de l’homme, à la bonne gouvernance politique et économique.

Ce combat, les journaux papiers le mènent depuis l’avènement de la démocratie dans les années 90, dans le sillage du discours de La Baule.

Une répartition dévoyée du fonds de la presse

La section Mauritanie de l'Union de la Presse Francophone se choisit une  nouvelle direction - Thaqafa - Thaqafa
La presse francophone en Mauritanie – Crédit Aisara

Certes, il y a eu beaucoup de dévoiement dans l’attribution de l’aide à la presse. Normalement, les radios et télévisions privées appartenant à des hommes d’affaires, ainsi que les associations de presse ne devaient pas figurer dans la liste des attributaires. Il est également hors de questions de considérer les bloggeurs (animateurs de pages Facebook) comme des journalistes, car ils ne le sont pas, l’aide étant en principe destinée aux seuls organes de presse, ce qui n’est pas leur cas.

D’autre part, la qualité de membres de la commission d’aide à la presse, fondée sur le bénévolat, ne doit nullement s’associer à une quelconque rétribution. Les salaires qu’ils s’octroient sur le dos de la loi constituent une ponction illégale sur les fonds publics.

Assainir le Comité chargé du fonds d’aide publique à la presse

C’est là où doit se situer le vrai combat pour assainir la gestion du fonds d’appui à la presse.

Enfin, l’Aide à la presse ne doit pas aiguiser l’appétit de certains pseudos défenseurs d’une certaine préférence stupide brandie par des prêcheurs en eaux troubles qui se jouent aux donneurs de leçons.

La presse qu’elle soit arabophone, francophone, ou en langues nationales, électronique, audiovisuelle ou sur papier, doit être respectée dans sa diversité, tels que consacrée par la loi sur la presse et les textes juridiques la régissant dans le cadre du pluralisme médiatique.

Cheikh Aïdara


Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Niang Mamoudou, des vacances qui profitent aux populations de Maghama

Les témoignages pleuvent sur les vacances du ministre de l’Enseignement Supérieur, Niang Mamoudou, dans ses fiefs à Maghama, dans la Wilaya du Gorgol. Le ministre loin de profiter de l’hivernage pour passer d’agréables moments en famille, a plutôt entamé une tournée dans les localités avoisinantes. A l’assaut des populations, il a discuté avec les jeunes hommes et jeunes filles, échangé avec les femmes et les notables sur les problèmes de l’heure.

L’occasion a surtout été donnée au ministre pour aborder de grands thèmes comme l’unité nationale, la cohésion sociale, la sécurité et la paix, mais surtout le rôle des communautés rurales dans le développement économique et social.

Le ministre a profité de ses contacts avec les populations dans les différentes localités de Maghama pour parler du programme politique du gouvernement. Il a surtout insisté sur la nécessité de s’enrôler sur les registres de l’état-civil, soulignant la volonté des pouvoirs publics à enrôler tous les Mauritaniens.

En plus des tournées qu’il a effectuées dans la commune de Maghama, le ministre de l’Enseignement Supérieur, avait également ouvert les audiences pour écouter les doléances de ses compatriotes. Ses audiences ont duré parfois plusieurs heures de suite.

De Wompu à Ajar de l’autre côté au Guidimagha, et de Tagoutalla à Winde Ndjibi au fin fond du Gorgol, Niang Mamoudou, a multiplié les conseils et les informations sur les politiques du gouvernement, notamment ses politiques en matière d’agriculture, d’élevage et d’infrastructures, tels que les barrages, les digues, les forages, etc.

A leur tour, les populations de Maghama et des localités frontalières de part et d’autre du Guidimagha, se sont dits satisfaits de la visite du ministre. Certains trouvent qu’il n’était nullement obligé, car il était en vacances et non en mission officielle. « Il aurait pu venir chez lui, comme tous les autres fonctionnaires, passer d’agréables vacances tout tranquille, puis rentrer à Nouakchott. Mais il a préféré aller rendre visite à tous ses compatriotes de Maghama pour s’enquérir de leur situation, échanger avec eux, les écouter et les orienter » témoigne un notable local, qui ajoute « pour cela, nous lui sommes reconnaissants ».

Le ministre a également profité de son séjour pour présenter ses condoléances à plusieurs familles dont le décès d’un proche ne l’avait pas trouvé sur place.

Cheikh AIdara/Abou Sy


Femmes Leaders pour le Développement : « nous avons aidé une quarantaine de familles à se déplacer pour s’enrôler »

Dirigée par Mme Anna Aïdara, l’ONG « Femmes Leaders pour le Développement » a entamé depuis le 18 août 2023 une vaste campagne de sensibilisation pour amener les familles mauritaniennes non encore enrôlées sur les registres de population et titres sécurisés à régulariser leur situation. Ceci, à la faveur de l’ouverture par les autorités publiques de nouvelles opportunités tendant à faire enregistrer tous les Mauritaniens auprès des centres d’état-civil du pays.

Mobilisation sociale – Crédit Aidara

Cette campagne de sensibilisation a débuté le 18 août aux environs de 16 heures dans les quartiers excentriques de Nouakchott, tels que Mesjid Nour, Mosquée Thierno Bamba et les environs d’Arafat.

séances de causeries – Crédit Aidara

Au total, plusieurs dizaines de familles ont été aidées à s’enregistrer à Nouakchott, dont une quarantaine que l’ONG a aidée à se déplacer vers leurs localités, notamment dans la Vallée pour profiter de l’enrôlement biométrique.

Séance d’explication sur le processus d’enrôlement – Crédit Aidara

Le 28 août 2023, l’ONG « Femmes Leaders pour le Développement » s’est déplacée à Kouva et à Neteg, avec l’appui de World Vision pour une journée entière de sensibilisation qui a débuté à 16 heures et s’est poursuivie jusque tard dans la soirée.

Entre deux pauses, l’équipe de Anna (2ème à partir de la gauche) revient sur ses documents – Crédit Aidara

L’occasion pour la présidente, Anna Aïdara, d’interpeller les autorités sur ce qu’elle considère être des anomalies constatées dans le processus d’enrôlement des citoyens, ainsi que les difficultés qui entourent l’opération, non sans relever l’ignorance de la plupart des citoyens par rapport aux critères et modalités de l’enrôlement.


APEFAS pour l’éducation, l’enfance et la femme, une 5ème édition sous le thème de l’unité nationale et une première action dans 5 régions de l’intérieur

Distribuer des kits scolaires pour les enfants issus de milieux défavorisés ! C’est le combat que mène depuis cinq ans un groupe de jeunes à travers l’Association pour la Protection de l’Enfant, de la Femme et de l’action Sociale (APEFAS). La cérémonie de lancement de l’édition de cette année, en partenariat avec l’association « La valeur des mots », a eu lieu samedi 26 août 2023 au Conseil régional de Nouakchott.

Le président de APEFAS entouré de Marième Lo et Yahya Mbodj – Crédit Aidara

Ils sont jeunes et leur ambition est de contribuer à relever la qualité de l’enseignement en fournissant des kits scolaires aux élèves du primaire et du secondaire issus de familles nécessiteuses. Active depuis 2019, leur association, APEFAS, a déjà distribué des centaines de kits. Ils en ont offert en 2022, 321 dans différents établissements scolaires à Nouakchott.

Une 5ème édition plus ambitieuse

La 5ème édition de collectes de kits scolaires s’ouvre avec un hommage à Moulaye Cheiguer, jeune entrepreneur décédé le 18 novembre 2020. Son décès avait affligé le milieu associatif qui le décrit comme un jeune jovial qui incarnait l’unité nationale.

Vue partielle des participants, au 1er rang l’Honorable député Khally Diallo (en bleu) à côté du confrère Aboubekrine Sidi – Crédit Aidara

Cette année, APEFAS table sur 1.000 kits scolaires, doublant ainsi ses ambitions par rapport à la dernière édition. Alors que l’association a travaillé durant ces quatre dernières années uniquement à Nouakchott, elle prévoit en 2023 d’élargir ses actions dans cinq Wilayas du pays, Trarza, Brakna, Gorgol, Guidimagha et Adrar, soit 200 kits par région.

Outre la présente cérémonie de lancement qui a eu lieu samedi 26 août, les autres activités comprennent une campagne de communication avec jeux, prestations artistiques et débats directs sur les réseaux sociaux, une cérémonie de collecte de fonds le 23 septembre à l’Ambassador avec vente de tickets de parrainage, un concours de plaidoirie prévu le 2 septembre prochain, un match de gala, un voyage de distribution et une cérémonie de remerciements le 7 octobre.

De pertinentes interventions

L’adage dit que « la modestie et l’effacement sont même des conditions nécessaires au succès des hommes qui le méritent ». Plus que Ahmed Tijane Tall, président de APEFAS ne l’incarne, lui qui n’a eu aucun complexe à reconnaître que malgré qu’il soit le moins instruit du groupe, ayant suivi le cursus coranique, ses camarades (des maîtrisards, des licenciés et des masters) ont tenu à le maintenir à la tête de l’association.

Vue partielle des participants, des présidents d’association et des artistes – Crédit Aidara

Pourtant, à entendre ce jeune homme s’exprimer dans un français que rares parmi les actuels étudiants maîtrisent, on aurait du mal à croire qu’il a fait ses études dans une mahadra et non sur les bancs de l’école moderne. Une raison supplémentaire qui l’a poussé à s’intéresser à l’éducation des enfants, déplorant ces nombreux gosses qui trainent dans les rues, et qui n’ont pas eu la possibilité de fréquenter l’école. C’est de là qu’est parti son combat pour permettre à tous les enfants de ce pays de recevoir une éducation scolaire.

D’où l’appel qu’il a lancé au cours de la cérémonie à l’endroit des parents et de la société pour que tous ensemble, ils mettent leur curseur sur la qualité de l’éducation scolaire et l’enseignement pour tous.

 A son tour, le jeune Yahya Mbodj, président de l’association « La valeur des mots », a mis en exergue le difficile chemin que celui qui mène au cœur de l’action sociale dont les objectifs ont besoin, selon lui, de l’appui des bailleurs et celui des bonnes volontés.

Il a salué le thème retenu pour cette 5ème édition, « l’unité nationale et l’éducation des enfants, une voie vers un avenir brillant et solidaire ». Il a également salué l’ambitieux programme mis en place cette année par APEFAS qui table sur 1.000 kits scolaires.

Rétrospective 2022

La Secrétaire générale de APEFAS, Marième Lô, a présenté la moisson de la dernière édition, avant de présenter les grandes lignes de celle en cours.

Vue partielle des participants – Crédit Aidara

En 2022, quelques 321 kits scolaires ont été distribués, selon elle, dans différentes écoles à Nouakchott, notamment dans les quartiers déshérités de Leghreïga à Dar Naïm, El Mina, Dar El Beyda, Tarhil, Ryadh et Sebkha, soit un taux de réussite de 64, 2%. Elle déclare que l’association compte cette année relever le niveau, avec l’aide des bonnes volontés.

La soirée s’est terminée par la session question-réponse et contributions de la part des journalistes et de l’assistance. Plusieurs responsables d’associations et artistes avaient assisté à la cérémonie de lancement de la présenté édition.

Cheikh Aïdara