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Centre de santé de Ghabou, une nouvelle unité d’échographie pour briser l’isolement

Le Centre de Santé de Ghabou au Guidimagha a reçu le 28 octobre 2020, une unité d’échographie pour renforcer les capacités de la maternité et réduire les risques de morbidité maternelle et infantile. L’arrivée du matériel, don du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) à travers le Fonds d’urgence CERF et en appui au Ministère de la Santé, a été salué par le personnel de santé, car il brise l’isolement du centre.

Porte d’entrée du Centre de santé de Ghabou – Crédit Aidara

L’arrivée mercredi 28 octobre 2020 du nouveau matériel destiné au Centre de Santé de Ghabou, composé d’une unité d’échographie, de deux tables supports, deux lampes d’examen et tous leurs accessoires, a été l’attraction numéro un, dans un ancien arrondissement qui a du mal à revêtir ses nouveaux habits de capitale départementale et où il ne se passe généralement rien. Ce don de l’UNFPA, à travers le programme Central Emergency Response Funds (CERF), un fonds d’urgence humanitaire des Nations Unies, a été remis au médecin-chef par intérim, Dr. Ely Cheikh Ould Ahmedou Sidi Taher, par le Dr. Youba Dieng, Assistant technique CERF.

« Cet appareil permettra de renforcer les capacités de prise en charge de la mère et du nouveau-né » selon Dr. Bâ Mamadou, Médecin-chef du Centre de Santé de Ghabou, Directeur Régional à l’Action Sanitaire (DRAS) par intérim, lors d’un entretien à Sélibaby.

« Avec le renforcement progressif des plateaux au niveau des centres de santé en zones de priorités d’urgence comme le Guidimagha, l’objectif est de parvenir aux Trois Zéros de l’UNFPA, à savoir Zéro décès maternel, Zéro besoin non satisfait en planification familiale et Zéro violence basée sur le genre » a tenu à rappeler Dr. Dieng, qui n’a eu de cesse de raconter son expérience, comme médecin-chef du centre de santé de Ghabou, il y a dix ans.

Un centre de santé pour plus de 100.000 habitants

En l’absence du médecin-chef, accaparé par ses nouvelles responsabilités à Sélibaby, les affaires courantes sont assurées au niveau du Centre de Santé de Ghabou par le Dr. Ely Cheikh Ould Ahmedou Sidi Taher, un des rares médecins à servir dans son terroir.

Le matériel échographie arrive devant le Centre de santé de Ghabou – Crédit Aidara

Le Centre de Santé de Ghabou couvre 21 postes de santé, pour une population de 101.000 habitants, 3.938 femmes en âge de procréer et 803 femmes enceintes, selon les dernières statistiques de 2020. Logé dans un bâtiment flambant neuf construit par la diaspora à l’étranger, le dispensaire est servi par un personnel étoffé, deux médecins, deux sages-femmes, 4 accoucheuses, 2 filles de salle et un ambulancier.

«Khabou Ngooré», le nom populaire de Ghabou à cause de ses anciens champs de coton qui ne sont plus qu’un lointain souvenir, a été érigé en 2018 en Moughataa (département). Il couvre les communes de Ghabou, Baidiam, Gouraye et Soufi. La commune de Ghabou est la plus grande du Guidimagha. Elle est composée de 41 villages dont les plus proches sont Sollou, Diogountoro, Sabouciré, Guemou, Koumba Ndaw, Moulisimou, Arhkaw.

Dr.Ely Cheikh – Crédit Aidara

Selon Dr. Ely Cheikh, «le centre connait ses pics en termes d’affluence en septembre-octobre, avec plus de 20 accouchements par mois». Il a souligné que le Centre de Santé de Ghabou est classé SONU B complet et dispose d’une qualité de service notée à 100%. Aucun décès maternel n’a été signalé en 2020.

L’échographe, don de l’UNFPA, un grand apport

Il faut souligner que le centre de santé disposait d’un appareil d’échographie en bon état. «Cette nouvelle unité d’échographie que l’UNFPA nous offre est un plus, mais ce n’était pas une priorité » avoue Maïmouna Wade, la Sage-femme responsable. «Notre principal problème, c’est l’absence d’électricité » a-t-elle ajouté, citant comme autres difficultés, l’absence de budget de fonctionnement, le bâtiment hors-norme du centre de santé, la présence d’un médecin-dentiste sans équipement ni matériel de travail, et l’absence d’un incinérateur.

L’ingénieur Mohamed Mhaimid installe l’unité d’échographie et explique au Dr. Ely Cheikh et à la sage-femme son fonctionnement – Crédit Aidara

Il faut souligner que la mission CERF dirigée par Dr. Dieng,  était accompagnée d’un ingénieur médicosanitaire du Ministère de la Santé pour l’installation des unités d’échographie et la formation rapide du personnel à son utilisation. Des Manuels et guides d’utilisation font d’ailleurs partie des lots mis à la disposition des prestataires.

Mais l’un des problèmes les plus récurrents auquel fait face le personnel de santé, c’est le caractère indigent de la population de Ghabou, l’une des plus pauvres de la Mauritanie.

Taazour rend complexe le forfait obstétrical

Un centre de santé très sollicité – Crédit Aidara

«Nous ne disposons pas de forfait obstétrical, c’est pourquoi nous avons ouvert des carnets à 200 MRU pour les femmes indigentes afin de leur permettre de se soigner à moindre frais, mais beaucoup d’autres femmes indigentes n’ont pas bénéficié de la subvention de Taazour et nous avons vu des femmes nanties en disposer. Résultat, cela fait six mois que nous n’avons pas reçu les allocations que Taazour doit nous verser et nous avons même des problèmes pour payer le carburant de l’ambulance» déclare le médecin-chef par intérim de Ghabou.

Témoignages

Maïmouna Wade, sage-femme responsable

Maimouna Wade – Crédit Aidara

«Je suis sortie en 2014 de l’Ecole de Santé et affecté au Centre de Santé de Ghabou depuis cette date. Cette nouvelle unité d’échographie, don de l’UNFPA, est un apport important. Elle est plus performante que l’ancien appareil par certaines de ses fonctionnalités. Mais je n’ai jamais été formée à l’échographie, j’ai appris dans le tas et l’expérience a fait le reste. Ici, nous faisons jusqu’à 30 échographies par mois. Nous avons besoin surtout d’un renforcement du personnel, notamment en sage-femme pour les consultations pré et post-natales (CPN/CPNO)»

Dicko Diallo Moussa, chauffeur ambulancier

«Je suis chauffeur ambulancier au Centre de Santé de Ghabou depuis 1994 et je suis payé par la Mairie. Le salaire est dérisoire, 3.300 MRU mensuel, payé tous les six mois et je ne suis pas pris en charge sur le plan médical. Et pourtant, Dieu sait que je suis sollicité parfois, à des heures tardives, pour évacuer d’urgence des femmes vers l’hôpital de Sélibaby, et des drames, j’en ai vu de toutes sortes. Mais Alhamdoulilah, les cas de décès maternels sont presqu’inexistants aujourd’hui, surtout avec l’ambulance neuve de la Coopération espagnole, entièrement équipée. Mais il y a des cas d’accouchement en cours de route, comme la femme qui a accouché hier à la lisière du village. Son mari nous a alertés, mais à l’arrivée, elle avait déjà accouché. On l’a ramenée au Centre de Santé avec son bébé».

Cheikh Aïdara


Lancement de la première enquête sur la protection sociale en Mauritanie

Sous l’égide du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Modernisation de l’Administration, et avec l’appui du Bureau International du Travail (BIT), l’Etat mauritanien a lancé la première Enquête sur la Protection Sociale (Social Security Inquiry, SSI). Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’uniformisation au niveau mondial des données sur la protection sociale, alors que le gouvernement s’apprête à réactualiser sa Stratégie Nationale de la Protection Sociale, adoptée par arrêté en 2013. Une réunion de recadrage et d’échanges d’informations a été organisée dans ce sens le 20 octobre 2020 dans les locaux de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) à Nouakchott.

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Ils étaient plusieurs fonctionnaires de différents départements ministériels chargés d’un aspect de la protection sociale en Mauritanie à se réunir ce mardi 20 octobre 2020, Economie, Fonction Publique, Santé, Affaires Sociales, ainsi que des institutions publiques comme la CNSS, TAAZOUR, ou encore la Caisse Nationale d’Assurance Maladies (CNAM), l’Office de la Médecine du Travail (ONMT).

La réunion portait sur le lancement de la première enquête de l’OIT sur la sécurité sociale en Mauritanie, dans le sillage de l’engagement des Etats membres des Nations Unies, à travers l’agenda de développement durable (ODD) 2030, à mesurer les progrès dans l’extension de la protection sociale. Jusque-là, les informations relatives à la protection sociale en Mauritanie étaient éparses, disparates et sans aucune coordination ou échanges entre les différents services chargés de la collecte des donnée sociales.

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D’où le renforcement au niveau des pays, dont la Mauritanie, des cadres de suivi-évaluation des politiques de protection sociale, sur la base de données statistiques fiables et unifiées.

La Mauritanie, à travers un financement du Fonds commun pour les ODD (joint SDG Fund) et avec l’appui de plusieurs partenaires, UNICEF, PAM et BIT, compte ainsi tester un modèle de protection sociale intégré dans la région du Guidimagha

Le programme conjoint permettra d’articuler les différents programmes nationaux de protection sociale, jusqu’alors exécutés de manière fragmentée, en vue de maximiser leurs impacts auprès des populations vulnérables et de réajuster certains ciblages d’interventions, afin de ne laisser personne pour compte. Le programme visera essentiellement à assurer une intégration plus cohérente et une couverture plus large des programmes de protection sociale existants et à soutenir le dialogue sur la protection sociale en Mauritanie. Le programme conjoint BIT, PAM et UNICEF est un outil pour appuyer l’état mauritanien à mettre de plus en plus l’accent sur le renforcement des cadres de suivi et évaluation des politiques de protection sociale, au cœur desquels se retrouvent les statistiques de la protection sociale.

Au cours de la réunion tenue le 20 octobre dans les locaux de la CNSS à Nouakchott, le représentant du Ministère de l’Economie avait évoqué le processus en cours pour la révision de la Stratégie Nationale de Protection Sociale de 2013 pour l’adapter au contexte actuel, notamment les orientations de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP) élaborée en 2016, et aux objectifs du programme TAAHOUDATY du Président Ould Ghazouani, qui consacre une priorité à la protection sociale.

L’enquête sur la protection sociale permettra, d’après les participants, de recueillir des données sur la protection sociale des enfants, des chômeurs, des personnes âgées, des personnes handicapées, des femmes enceintes, des nouveau-nés, des victimes d’un accident de travail, des pauvres et des personnes vulnérables. Elle permettra aussi de fournir des indicateurs sur le caractère suffisant des prestations de protection sociale, sur les recettes et les dépenses des régimes de protection sociale.

Le Département de la Protection Sociale de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), qui assume la responsabilité de l’Enquête sur la Sécurité Sociale dans le monde, disposera enfin de données qui n’existent pas encore, sur la protection sociale en Mauritanie. Ce qui permettra au pays d’être intégré dans les Rapports mondiaux annuels sur la protection sociale.

Les résultats de l’enquête sur la protection sociale, lancée en 2019, devront être présentés lors d’un atelier de restitution prévue courant novembre 2020.

A ce sujet, le représentant du Ministère des Affaires Economiques, a déclaré que «les résultats de l’Enquête sur la Protection Sociale, serviront à quantifier les indicateurs des ODD». Il a évoqué la création d’un dispositif institutionnel pour la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Protection Sociale, en cours de révision.

Moctar Ould Laghlal
@Crédit Aidara

Le consultant chargé de l’Enquête sur la Protection Sociale, Moctar Ould Laghlal, a précisé que «cette enquête est menée dans 190 pays et que c’est la première fois qu’elle se déroule en Mauritanie». Selon lui, «l’enquête concerne plusieurs régimes de sécurité sociale et que pour chaque régime, seront extraites les données financières et les personnes bénéficiaires des prestations ». Enfin, il a souligné que les résultats de l’enquête seront utilisés pour calculer les indicateurs des ODD, notamment l’indicateur 1.3, comme ils seront aussi utilisés pour l’élaboration de la Stratégie Nationale de Protection Sociale en cours de révision.

Cheikh Aïdara


Après les propos d’Emmanuel Macron sur l’Islam radical, la France et les Français en mal en Mauritanie

Sit-in de protestation, appels au boycott des produits français… Les Mauritaniens s’indignent face aux propos d’Emmanuel Macron, qui a déclaré lors de l’hommage rendu à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie assassiné le 16 octobre dernier à Conflans, près de Paris, que la France poursuivra la publication « des caricatures » blasphématoires contre le prophète Mohamed. Leur présentation dans un cours élémentaire avait pourtant conduit au drame.

Manifestation devant l’ambassade de France à Nouakchott. La Police avait quadrillé la zone bien avant

La fronde contre la France et les Français ne cesse d’augmenter en Mauritanie, un pays où le nationalisme arabe est en guerre contre l’ancien colonisateur et sa culture depuis des années. Cerise sur le gâteau, certains intellectuels, et même certaines stations de radio ont déclaré une guerre totale contre la langue française. Un écrivain, journaliste et poète diplômé de la Sorbonne vient de déclarer qu’il n’écrira plus dans la langue de Molière, tandis que Radio Koubouni, une station qui diffuse dans un rayon de 50 kilomètres, a également mis fin à toutes ses émissions en langue française, mettant au chômage l’unique journaliste qui y animait un débat touche-à-tout.

Plus spectaculaire, la sortie du Ministère des Affaires Etrangères qui dans un langage mi-diplomatique dicté par la pression intérieure, a fustigé ceux qui s’en prennent à l’Islam et à son Prophète (PSL). En effet, dans le communiqué laconique et furtif, la Mauritanie officielle dénonce « la persistance des attaques orchestrées contre les sentiments des musulmans ».

Il n’en fallait pas plus pour faire sortir les tenants de l’Islamisme politique de leur réserve, en particulier ceux les plus visés par l’offensive de la France. Le parti Tawassoul s’en est ainsi pris aux propos du président Emmanuel Macron et son gouvernement pour leurs persistances, à protéger les auteurs de caricatures blasphématoires contre le prophète de l’Islam.

Lundi 26 octobre, la police a dispersé quelques manifestants devant l’ambassade de France, alors que les prêches dans certaines mosquées prennent l’allure d’un haro sur la France et la langue française. Certains milieux en appellent déjà au bannissement du français sur toutes les enseignes, dans tous les supports médiatiques, et même au sein de l’administration. Un enterrement ad aeternum de la Gaulle et de tous ses descendants décrété tous azimuts.

Parler français devient même dangereux, tant les yeux pleins de colère qui vous foudroient sont plus meurtriers qu’une Kalachnikov. Sous peu, parler français dans la rue pourrait s’apparenter à un suicide. La Mauritanie est encore loin de cette psychose, mais la masse des nationalistes arabes anti-français est de plus en plus pesante sur les décisions à haut niveau. Leur présence étant de plus en plus prépondérantes dans les instances supérieures du pays.

Un parlementaire de cette obédience est allé jusqu’à demander l’expulsion de l’ambassadeur de la France en Mauritanie, suggérant la rupture des relations diplomatiques avec l’Hexagone. Mais qui sera le plus grand perdant, la France ou la Mauritanie ?

La France pourra-t-elle résister face à cette levée de bouclier observée dans tous les pays musulmans, y compris les alliés les plus proches, comme le Royaume du Maroc, le Koweït, ou encore la Mauritanie ? La France pourra-t-elle renoncer à l’essentiel de sa substance historique, qu’est la laïcité, la liberté d’expression et surtout, la liberté de blasphémer ? En tout cas, l’ensemble des peuples européens se sont déclarés solidaires de la France dans cette nouvelle guerre des religions, avec la Turquie de Erdogan, qui semble vouloir reconstituer les restes d’un Empire Ottoman qui avait dominé le monde, avant de succomber sous le coup de boutoir de coalitions européennes en 1923.

Cheikh Aïdara


Des droits de l’homme à l’écologie, IRA Mauritanie élargit ses domaines d’intervention

L’initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), qui s’est distinguée depuis sa création en 2008 par sa lutte implacable contre l’esclavage en Mauritanie, a désormais son bras armé pour la défense de l’environnement. La naissance de « IRA Ecologie » a été en effet annoncée lundi 26 octobre 2020 au cours d’une conférence de presse animée par le député et président du mouvement IRA, Birame Dah Abeid, entouré du coordinateur de IRA Ecologie, Sidi Mohamed Taleb Ely et ses collaborateurs.

De Dr. à G. Sidi Mohamed Taleb – Birame Dah Abeid – Aminata Dia – Fatima Bangoura – Crédit Aîdara

« La naissance de IRA-Ecologie marque une nouvelle étape dans la défense par le mouvement IRA-Mauritanie des 17 branches reconnues des droits humains par les Nations Unies, dont la lutte en faveur de l’environnement ». C’est en ces termes que le député et président du mouvement abolitionniste IRA, Birame Dah Abeid, a ouvert la cérémonie de lancement des activités de cette nouvelle entité qui vient donner une nouvelle orientation à la lutte que mène le mouvement depuis sa création en 2008 contre l’esclavage en Mauritanie.

Sidi Mohamed Taleb – Crédit Aidara

Birame Dah, qui s’est dit satisfait du « climat d’apaisement politique qui prévaut depuis l’arrivée du président Mohamed Cheikh Ghazouani à la tête du pays » a salué le respect par le pouvoir actuel des défenseurs des droits humains et l’exercice sans entrave des libertés publiques.

Citant le contexte mondial marqué par la priorité accordée à la préservation de l’environnement et au développement durable, Birame Dah Abeid a déclaré que la Mauritanie fait face à plusieurs défis liés à la surexploitation des richesses halieutiques, minières et agro-sylvo-pastorales, due selon lui au nom respect des normes environnementales et l’agression holistique exercée contre la nature.

Aminata Dia lisant le communiqué – Crédit Aidara

C’est dans ce cadre, dira-t-il en substance, qu’un groupe parlementaire est sur le point d’être mis sur pied. Cet élan passera selon lui par l’engagement encore plus ferme des autorités pour arrêter les diverses atteintes à l’environnement, mais aussi par des campagnes plus accrues pour des changements de comportement citoyen au niveau communautaire.

« IRA-Ecologie sera ainsi, selon le leader de IRA-M, une force de proposition et d’actions, à travers la mise sur pied de vigiles de défense de l’environnement et l’organisation de campagnes de sensibilisation populaire pour faire prendre conscience aux populations de l’intérêt à préserver l’environnement pour assurer un réel développement durable« .

A son tour, Sidi Mohamed Taleb Ely, coordinateur de IRA-Ecologie, qui s’est présenté comme un expert dans le domaine de l’environnement, a déclaré que l’entité naissante se fixe plusieurs objectifs, dont la protection des droits économiques des communautés autochtones, la promotion de l’arbre, de l’énergie solaire et du civisme écologique, la sensibilisation sur les conséquences multidimensionnelles de la désertification, entre autres.

Une partie de l’assistance – Crédit Aidara

Avaient assisté au lancement des activités de IRA-Ecologie des parlementaires, des présidents d’association de droits de l’homme, plusieurs journalistes et sympathisants du mouvement IRA.

Le bureau de IRA-Ecologie est composé de :

Sidi Mohamed dit HIDI, Coordinateur
Fatima Bineta Bangoura, Coordinatrice adjoint
Amadou Traoré dit Baba, Délégué à la vulgarisation
Hassane MBareck, Chargé des projets
Izidbih Jaafar, Délégué à la formation
Hamza Camara, Représentant régional chargé du suivi et de la synthèse
Aminata Dia, Contrôleur de conformité

Cheikh Aïdara