aidara

Nouadhibou : formation sur la promotion de l’égalité et la lutte contre l’exclusion et la discrimination

Le Commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, a ouvert, vendredi 10 décembre 2021 à Nouadhibou, un atelier de formation sur la promotion de l’égalité et la lutte contre les discriminations et l’exclusion au profit de certaines organisations représentées dans les forums régionaux de la société civile à Nouadhibou.

Echanges de discours entre officiels

Cet événement organisé à Nouadhibou entre dans le cadre des activités commémoratives de la Journée internationale des droits de l’homme. Il s’inscrit dans la politique de décentralisation initiée par le Commissariat pour la célébration de cette journée.

La cérémonie a été marquée par de nombreuses manifestations culturelles faisant la promotion de l’égalité, de la justice sociale et de l’accès des citoyens aux droits garantis par la loi.

A cette occasion, le Commissaire aux Droits de l’Homme a souligné que la commémoration de cette journée sous le slogan « l’égalité comme solution pour créer une société plus juste et inclusive » revêt une importance toute particulière en raison de sa charge significative qui met exergue les valeurs humaines et l’importance qu’elles occupent en Mauritanie et dans le monde. Une charge émotive que la Journée internationale des droits de l’Homme permet de rappeler à l’occasion.

Le Commissaire a passé en revue les acquis majeurs réalisés par la Mauritanie dans le domaine des droits de l’homme, ainsi que les mécanismes nationaux adoptés par notre pays pour consacrer et préserver ces acquis importants, conformément au soin particulier qu’accorde le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, aux droits humains et au travail humanitaire.

Le Commissaire (à droite) coupe le ruban des nouveaux locaux du Commissariat à Nouadhibou

A son tour, le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, a souligné les acquis importants réalisés par la Mauritanie dans le domaine des droits de l’Homme, ainsi que la poursuite inlassable des efforts à travers un travail gouvernemental sérieux et significatif et la coordination avec divers partenaires dans ce domaine.

Les représentants du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, ont apprécié le niveau de coopération, jugé de constructif et fructueux, entre les agences des Nations unies, les autorités et les organisations nationales des droits de l’homme. Ils ont passé en revue les étapes importantes qui ont été accomplies vers la consolidation de l’égalité et la promotion de l’égalité.

Le Commissaire répond aux questions de la presse

Pour sa part, le Président de la Plateforme de la société civile, M. Yahya Ould Dedde, a relevé le niveau d’interaction positive entre le Commissariat, les organes nationaux des droits de l’homme et la société civile, dans la promotion et le renforcement de l’expertise de la société civile au niveau de Nouadhibou, notamment dans les domaines des droits de l’homme et de l’humanitaire.

Le Commissaire aux Droits de l’Homme, a profité de la commémoration de la Journée internationale des droits de l’homme, pour inaugurer à Nouadhibou les bureaux de la Délégation régionale du Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile. Il a assisté également à l’ouverture du bureau régional du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et celui de la CNDH.

Le Commissaire aux Droits de l’Homme était accompagné dans ses déplacements par les autorités administratives et sécuritaires de Nouadhibou, ainsi que les élus de la région.

Cheikh Aïdara


Apporter une aide humanitaire aux enfants en conflit avec la loi à Nouadhibou

Le Commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, a supervisé ce soir, 9 décembre 2021, dans la ville de Nouadhibou, à l’acheminement de l’aide humanitaire aux détenus du Centre de réadaptation et d’intégration pour enfants en conflit avec la loi. Le don est composé d’équipements de divertissement et de sport, des produits d’hygiène, des matelas et des couvertures.

Les autorités devant les dons offerts par le Commissariat

Le Commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, a déclaré dans le discours qu’il a prononcé à l’occasion de la remise de dons, que cette assistance s’inscrit dans le cadre des préoccupations et des priorités du Président de la République, Mohamed Cheikh Ghazouani, concernant la protection des droits de l’homme, ceux des enfants en particulier. Il s’agit selon lui de prendre soin de leurs droits et leur intégration dans la vie active, une démarche que le Commissariat s’emploie à incarner et à mettre en œuvre à travers son attachement à assurer la protection des droits de l’homme pour toutes les franges de la société.

Le Commissaire a ajouté que cette visite lui a permis de voir un modèle important de réadaptation et d’intégration des enfants en conflit avec la loi, à travers les cours pédagogiques en arabe et en français, les ateliers de mécanique, de soudure et d’informatique, en plus de la présence permanente d’un enseignant du Saint Coran.

Le Commissaire aux Droits de l’Homme, a affirmé que son département va poursuivre et renforcer ses actions dans le domaine de la promotion des droits de l’homme, dans la concrétisation et la mise en œuvre des programmes annoncés par le gouvernement et dans le respect des engagements internationaux du pays en matière de droits humains.

Ensuite, le Commissaire aux Droits de l’Homme, accompagné du Wali de Dakhlet-Nouadhibou, du Hakem et du maire de Nouadhibou, a fait le tour des ateliers, en écoutant les explications détaillées sur les méthodes de réhabilitation et de formation des jeunes détenus du centre.

Cheikh Aïdara


« Ta’ayush » ou « Cohésion sociale », un programme du Commissariat aux droits de l’homme

Le Commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, a expliqué que le gouvernement a poursuivi, dans le cadre de la promotion des droits économiques et sociaux, la mise en œuvre du Programme Elargi « Mes priorités », qui contient le plus grand nombre de projets chers au Chef de l’Etat, Mohamed Cheikh Ghazouani. Il a souligné que cet important programme a bénéficié jusqu’à présent à deux millions de personnes environ et il a créé plus de 6.000 emplois permanents ou temporaires.

Le Commissaire aux Droits de l’Homme

Dans un discours prononcé jeudi 9 décembre 2021, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, le Commissaire aux Droits de l’Homme a déclaré que son département, conformément au programme du Président de la République, Mohamed Cheikh Ghazouani, « Mes Engagements », et comme contribution de sa part au renforcement et à la consolidation de l’unité nationale et de la coexistence pacifique, lancera incessamment un programme national dénommé « Ta’ayush », ou « Coexistence ».

Il s’agit d’un programme destiné à promouvoir la cohésion sociale, à travers la mise en œuvre de projets socioéconomiques et des activités de gestion conjointe, dans le but de renforcer les liens d’harmonie et de cohésion entre les composantes de la société mauritanienne.

Dans son discours, le Commissaire a évoqué la pandémie Covid-19 qui a bouleversé le monde, remis en question bien de schémas sociaux, renversé bien de postulats, et écorné sérieusement les droits humains, dans ses expressions les plus élémentaires, comme la liberté de mouvement et de réunion.

Il a souligné que la Mauritanie a fait face à la pandémie depuis mars 2020, par la priorité donnée par le Chef de l’Etat, Mohamed Cheikh Ghazouani, aux droits économiques et sociaux pour les populations les plus faibles en particulier. Cela s’est accompagnée, selon lui, par une réorientation complète des priorités et la mise sur orbite de trois principaux programmes : le Programme « Mes Priorités », le Programme pastoral spécial et le Plan de solidarité nationale contre la pandémie.

Les défis posés par le Covid-19 n’ont pas empêché, selon le Commissaire aux Droits de l’Homme, la Mauritanie de consolider les bases d’un Etat de droit, celui des institutions, de la démocratie et des droits de l’homme. C’est dans ce cadre qu’a été lancé le projet de Stratégie nationale pour la promotion et la protection des droits de l’homme, en collaboration avec le Bureau du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Il a évoqué les ateliers régionaux organisés pour partager le contenu du projet de stratégie avec les organisations de la société civile, la mise en place des plateformes régionales de la société civile.

Le Commissaire a aussi évoqué l’évolution qualitative de l’arsenal juridique et institutionnel, avec la nouvelle loi sur les associations, la loi sur la protection des symboles, la création d’un Observatoire national des droits des femmes et des filles, la création d’un Prix national des droits de l’homme et de la cohésion sociale.

Il a aussi rappelé l’organisation récente d’une table-ronde sur la loi 031-2015 réprimant les pratiques esclavagistes qui fait suite à 19 ateliers de formation organisés autour de cette loi criminalisant l’esclavage et la loi sur la traite des êtres humains. Autorités administratives, judiciaires, sécuritaires, organisations de la société civile, ont tous bénéficié de formation sur ces différentes lois, a précisé le Commissaire, qui a cité également l’organisation et le financement de six campagnes de sensibilisation menées par la société civile dans toutes les régions du pays.

Le commissaire aux Droits de l’Homme a mentionné dans son discours les efforts déployés dans le domaine de la santé et de l’éducation, notamment dans le domaine de l’assurance-santé qui profite à 100.000 familles nécessiteuses.

Dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains, il a rappelé la mise en œuvre du plan d’action approuvé en mars 2020 par le gouvernement sur la base d’une étude sociologique sur le phénomène, y compris la mendicité des enfants, le travail forcé et précoce.

Le Commissaire aux Droits de l’Homme a aussi parlé du 3ème Examen Périodique Universel auquel la Mauritanie a été soumise à Genève devant le groupe de travail du Conseil des droits de l’homme. Sur 266 recommandation adressées à la Mauritanie, il déclare que 201 ont été mises en œuvre et qu’un plan d’action quinquennal a été élaboré pour cela. Le gouvernement mauritanien, a-t-il souligné, a décidé d’interagir avec les mécanismes internationaux des droits de l’homme, à préparer et soumettre des rapports conformément à ses obligations internationales et régionales.

La participation du pays au dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage, avec le Groupe de travail sur la détention arbitraire et avec le Groupe de travail sur les disparitions forcées, en sont la meilleure preuve, selon le Commissaire. C’est dans ce cadre, dira-t-il en substance, que le gouvernement a accepté de solliciter la visite du Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage qui aura lieu au cours du mois de mai 2022.

Dans le cadre de sa nouvelle orientation, le Commissariat aux Droits de l’Homme, a ainsi adopté une politique d’ouverture à tous les partenaires et acteurs dans le domaine des droits de l’homme. Les initiatives et les démarches à même de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme sont les bienvenus, selon le commissaire. Fini, selon lui, la politique de confrontation qui était de rigueur avec les défenseurs des droits de l’homme. Pour preuve, les activités et programmes présentés par les associations de la société civile ont été soutenus à hauteur de de 10 millions MRU, a-t-il illustré.

Cheikh Aïdara


Nouadhibou, ouverture d’un atelier technique sur la promotion et la protection des droits humains

Nouadhibou a abrité jeudi 9 décembre 2021 un atelier technique au cours duquel le projet de la Stratégie nationale de promotion et de protection des droits de l’Homme en Mauritanie a été largement partagé. L’atelier était organisé par le Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, au profit des organisations de la société civile au niveau de Dakhlet-Nouadhibou et du Tiris-Zemmour.

Le directeur des Droits de l’Homme (3ème à partir de la gauche)

Cette rencontre avait pour objectif d’échanger et d’écouter les points de vue des représentants des organisations de la société civile et des juristes sur la stratégie nationale des droits humains.

Le directeur des Droits de l’Homme, Sidi Mohamed Ould Limame, a déclaré à l’ouverture de l’atelier que la réunion intervient après une série d’ateliers récemment organisés par le Commissariat dans d’autres Wilayas à l’intérieur du pays.

Il a ajouté que la préparation de la stratégie nationale des droits de l’homme avec cette exigence d’exhaustivité, une première dans l’histoire de la Mauritanie, jusque dans l’élaboration d’un cahier des charges, constitue une étape charnière pour développer une vision globale sur les différents enjeux et problèmes liés aux droits de l’homme dans le pays.

Il s’agira selon lui de relever tous les défis et de tracer des perspectives prometteuses pour la promotion des droits humains sur la base des engagements nationaux et internationaux pris par la Mauritanie dans le domaine des droits de l’Homme.

Pour sa part, le responsable de la Plateforme régionale des organisations de la société civile de Nouadhibou, M. Yahya Ould Dedde, a apprécié l’implication des organisations de la société civile dans ce genre d’atelier aussi important, notant que cette démarche permettra de prendre en compte les avis et suggestions de tous les acteurs pour assurer une stratégie nationale inclusive.

A noter que plusieurs experts nationaux et internationaux dans le domaine des droits de l’homme ont suivi avec intérêt le déroulé de l’atelier.

Cheikh Aïdara