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Ministère de l’Hydraulique : quand les vieux démons reviennent aux vieilles pratiques

Malgré la volonté affichée par le régime de Mohamed Cheikh Ghazouani d’imposer la transparence dans la passation des marchés publics, les mauvaises pratiques semblent ressurgir, notamment au sein de la Commission des marchés du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Celle-ci est secouée par un scandale lié au marché « Assainissement total piloté par la Communauté (ATPC) », en particulier le volet financé par l’Agence française de développement (AFD).

La Commission de règlement des différends (CRD), relevant de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a suspendu les procédures de passation par la Commission des marchés du département du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Il a supprimé plusieurs lots de l’appel d’offres dudit ministère, relatif aux travaux de réalisation des bassins de rétention dans plusieurs Wilayas.

Cette suspension vient ainsi mettre fin aux agissements du Ministère de l’Hydraulique. Au lieu de traiter avec les groupements d’ONGs ATPC sélectionnés pour ce travail de proximité, celui-ci n’a voulu en cibler que quelques unes en particulier. Les autres ONGs ont dénoncé cette démarche : pour eux, c’est une pratique douteuse, qui risque d’avoir des répercussions néfastes sur la coopération avec l’un des partenaires les plus fiables, l’AFD.

« Le réveil des vieux démons »

En effet, ces ONGs, qui ont travaillé pendant 24 mois sur ce projet avec des résultats salués aussi bien par l’AFD que par les populations vulnérables dans les Wilayas du Gorgol et du Guidimagha, disent ne pas comprendre ce qu’il se passe. Elles dénoncent, face à cet important financement de l’AFD, le réveil des vieux démons de la gabegie au sein de la Commission de passation des marchés du Ministère de l’Hydraulique. « Tout porte à croire que c’est l’importance du volume financier de ce nouveau programme qui attire les « chasseurs au profit » et qui bloque la signature d’un accord pour la reconduite des ONGs ATPC, qui s’étaient distingué dans la mise en œuvre du premier programme« , relève-t-on.

Eu égard à ce comportement qui rappelle les « errements du passé », les groupements n’hésitent pas à déclarer que la Mauritanie n’est pas encore sortie de l’auberge des marchés publics opaques, qui ont fait échouer toutes les politiques et stratégies en matière d’eau et d’assainissement.

Il est en effet établi que « l’accès aux services d’eau et d’assainissement ne progresse que lentement en Mauritanie » fait remarquer une note de communication de l’AFD. L’agence rappelle que « les objectifs fixés par le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté 2006-2010 n’ont pas été atteints« . En 2010, seulement 50 % de la population avaient accès à une source d’eau potable et le taux de branchement individuel n’était que de 23 %.

Et pourtant, les ressources publiques et internationales ont été orientées dans ces deux secteurs, sans compter les programmes d’hygiène.

Nous reviendrons plus amplement sur ce dossier dans notre prochaine parution.

Cheikh Aïdara


Violences basées sur le Genre (VBG) : les Affaires sociales équipent les trois brigades des mineurs de Nouakchott

Le Ministère des Affaires sociales, de l’enfance et de la famille (Masef), avec l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), a procédé, mercredi 11 novembre 2020, à la distribution d’un lot de matériels et d’équipements aux trois brigades des mineurs de Nouakchott dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Valeur totale de ce don, la bagatelle de 571.300 (MRU), soit 14.662 dollars U.S.

Une partie des dons de l’UNFPA – Crédit UNFPA

« Ce don est crucial : il vise des jeunes issus en général de familles démunies, comme il constitue un apport considérable pour notre brigade et nos agents dans la prise en charge des survivantes« . C’est par ces mots que la commissaire cheffe de la Brigade des mineurs de Nouakchott-Ouest (Tevragh-Zeina), Hindou Mint Mohamed Laghdaf, a accueilli mercredi 11 novembre 2020 une délégation conjointe comprenant le représentant du Masef, Professeur Ely Telmoudi, conseiller technique « genre » et les représentants de l’UNFPA, Mme Khadijetou Lô, chargée de programme « violences basées sur le genre » (VBG), Bâ Djibril, consultant et Bâ Mamadou, chargé de communication.

Mme Lô remet le lot d’équipements à la Commissaire de la Brigade de Tevragh-Zeine – Crédit UNFPA

« Nous traitons beaucoup de cas de mineurs et nous insistons surtout sur la rééducation, car nous avons constaté qu’il suffit de peu pour ramener la plupart des jeunes en conflit avec la loi sur la bonne voie« , a ajouté Mme Hindou Mint Laghdaf, qui a mis en exergue les taux élevés de récidive.

Pour Mme Khadijetou Lô, chargée de programme VBG à l’UNFPA, « ce don entre dans le cadre du partenariat stratégique entre l’UNFPA et les brigades des mineurs, qui sont membres du Comité  multisectoriel de lutte contre les VBG ainsi que la plateforme multisectorielle ». Selon elle, « la police des mineurs joue un rôle important dans la chaîne de prise en charge des survivantes« . Ce don est le fruit d’une expression de besoins de la part de ces brigades, a-t-elle souligné, lors d’un atelier sur les dispositifs minimum d’urgence (DMU) en 2019. La visite qu’elle a réalisée par la suite dans les brigades lui ont permis de constater l’ampleur des violences, ce qui lui a fait entrevoir la nécessité de renforcer leur capacité dans la gestion des VBG. Elle a cité, notamment, les unités informatiques qui permettront selon elle à ces unités de police pour mineurs de disposer de bases de données sur les cas de VBG traités à leur niveau.

Mme Lô (au milieu) remettant un lot d’équipements à la Commissaire de la brigade de Dar-Naïm, en présence du Pr. Ely Telmoudi – Crédit UNFPA

Le Pr. Ely Telmoudi, qui représente le Masef au sein de la plateforme multisectorielle de lutte contre les VBG, a insisté sur l’importance de la prévention et de la prise en charge des survivantes des VBG à travers une synergie d’actions entre les structures membres, notamment le Ministère de l’Intérieur, le Masef, le Ministère de la Santé, le Ministère de la Justice, le Ministère de la Défense et le Ministère de l’Education Nationale. A cela s’ajoute les structures décentralisées (mairie, conseil régional, agences des Nations Unies, ONGs, le secteur privé, les radios de proximité et les comités de protection, d’alerte précoce et de surveillance).

A Arafat, la Commissaire reçoit des mains de Mme Lô son lot de matériels en présence du Pr. Ely Telmoudi et Bâ Djibril
– Crédit Aidara

La même distribution de dons en matériels et équipements, effectuée le même jour, a également profité aux deux autres brigades, celle de Dar-Naïm (Nouakchott-Nord) et celle d’Arafat (Nouakchott-Sud). Toutes les deux sont dirigées par des femmes commissaires de police, Mme Maïmouna Mint Yehdhih Ould Sid’Ahmed pour Dar-Naïm et Mme Aïchetou Outhmane Mohamed pour Arafat. Elles se sont félicitées de cet apport qui, selon elles, va contribuer à relever les capacités de gestion des cas de violences qui constituent le lot de leurs activités quotidiennes, tout en estimant à sa juste valeur, l’importance de ce geste vis-à-vis d’une catégorie, les mineurs, dont la plupart sont issus de familles pauvres et déshéritées.

Les lots distribués sont composés d’équipements administratifs (bureau, fauteuil, unité centrale, écran HP, armoire de rangement, imprimante, antivirus Kaspersky, climatiseur, chaises, carton rame de papier, rideaux), mais aussi des équipements pour services essentiels (grand frigo, mini bar frigo, cuisinière), des kits (matelas, couvertures, nattes, moustiquaires) ainsi que des produits désinfectants pour la prévention contre le Covid-19 (savon, eau de Javel, grésil, serpillère, balai et seaux). Au total, ce don est d’une valeur de 14.662 dollars U.S, soit 571.300 MRU (plus de 57 millions ancienne ouguiyas).

Auparavant, des dons de la même nature ont été offerts à la prison de femmes de Nouakchott (30 détenues), en attendant de procéder de même pour la prison de femmes de Nouadhibou (15 détenues).

Cheikh Aïdara


Coopération G5 Sahel-UE, l’Europe a déjà injecté 238 millions d’euros pour la sécurité au Sahel

Le Ministre mauritanien des Affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’extérieur, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed, a co-présidé,  lundi 9 novembre 2020, avec leHaut Représentant, M. Josep Borrell, la 6èmeréunion ministérielle G5 Sahel-UE.

Image d’archives – Crédit Aidara

Deux points étaient à l’ordre du jour des discussions : le suivi des engagements pris depuis la réunion entre les dirigeants de l’Union européenne et les Chefs d’Etat du G5 Sahel du 28 avril 2020 dans le cadre de la Coalition pour le Sahel; et un échange sur la nouvelle stratégie Sahel de l’Union européenne.

Sur le premier point, les deux parties ont salué l’engagement de l’Union européenne au-delà des 194 millions d’euros supplémentaires annoncés en avril, en appui au nexus sécurité-développement : au total, près de 238 millions d’euros ont déjà été mobilisés pour des projets dans le domaine de la stabilisation des régions les plus vulnérables (sécurité et résilience). Les deux parties ont également rappelé que la mission européenne d’appui aux forces de défense maliennes (EUTM Mali) peut désormais étendre progressivement ses formations au Burkina Faso et également au Niger. La mise en place du secrétariat P3S par l’UE devra permettre un soutien accru et coordonné à la capacité sécuritaire et de stabilité des pays G5.

Les Ministres du G5 Sahel ont réaffirmé la détermination de leurs Gouvernements à poursuivre leurs efforts dans les domaines de la sécurité et du développement, en particulier en ce qui concerne la délivrance des services de base aux populations et le respect des droits de l’homme et du droit humanitaire international par les forces de sécurité et de défense. La poursuite des enquêtes en cours sur les cas présumés d’exactions est un élément fondamental dans ce contexte.

En ce qui concerne la lutte contre la Covid-19, l’Union européenne, en format Team Europe, a rappelé les actions entreprises afin de réorienter 449 millions d’euros pour fournir des équipements médicaux, financer des campagnes de sensibilisation, et accélérer des déboursements d’appui budgétaire afin de faire face aux conséquences économiques et sociales de la pandémie. Un total de 92 millions d’euros sera débourséaujourd’hui pour le Tchad, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Niger, afin d’appuyerla mise en œuvre des plans de riposte à la pandémie, sans aggraver les niveaux d’endettement.

Soulignant l’impact dévastateur de la pandémie Covid-19 sur les équilibres déjà fragiles existant au Sahel, les Ministres des Affaires étrangères du G5 Sahel ont à nouveau plaidé pour une annulation totale de la dette des pays du G5 Sahel et pour la mobilisation de ressources financières pour aider au redémarrage des économies du Sahel. Les deux parties ont agréé de poursuivre les efforts internationaux d’allègement de la detteet d’accès aux sources de financement internationales de manière coordonnée dans les cadres multilatéraux pertinents.

Insistant sur la nécessité de trouver des solutions pérennes à la crise, l’UE et le G5 ont salué l’organisation d’une conférence sur le Sahel central le 20 octobre, lors de laquellel’UE a annoncé une contribution additionnelle de 43 millions d’euros, pour venir en aide aux plus de 13 millions de personnes qui ont besoin d’aide humanitaire au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

Sur le deuxième point, la réunion a également permis d’échanger sur la révision en cours de la stratégie Sahel de l’Union européenne. Le Haut Représentant a souligné que l’Union européenne demeurerait l’un des principaux partenaires des Etats du G5 Sahel mais que ce partenariat sera désormais plus exigeant, la contribution de l’Union européenne, aussi importante qu’elle soit, ne pouvant qu’appuyer une volonté politique forte des Etats du G5 Sahel. Dans cette optique, l’accent sera davantage mis sur l’atteinte de résultats et la mise en œuvre de réformes visant à renforcer la gouvernance.

Les Ministres des Affaires étrangères du G5 Sahel se sont félicités de la constance de l’engagement européen au Sahel.Les Ministres ont souhaité que l’appui européen et international vienne en soutien des initiatives locales et de manière coordonnée entre les différents partenaires. A ce titre, ils se réjouissent de voir l’Union européenne les associer à la révision de sa stratégie Sahel.

En conclusion, le Haut Représentant et les Ministres des Affaires étrangères du G5 Sahel se sont réjouis de la tenue de la prochaine réunion entre les Chefs d’Etat du G5 Sahel et le Président du Conseil européen le 30 novembre 2020.

Communiqué conjoint


Mentorat clinique des sages-femmes : démarrage de la première formation à Nouakchott

L’Ecole nationale supérieure des sciences de la santé (EN3S) de Nouakchott, érigée en Centre d’excellence pour la formation des maîtres mentors en Afrique de l’Ouest et du Centre, a abrité mardi 10 novembre 2020 un atelier de formation en Mentorat clinique des sages-femmes. Cette formation s’achèvera le 24 novembre prochain.

Ouverture de la session de formation – Crédit Aîdara

« La réalisation des objectifs visés par la mise en œuvre du programme Mentorat clinique des sages-femmes dépend en grande partie des sacrifices des maîtres mentors, qui vont bénéficier de la présente session et qui à leur tour vont assurer la formation des sages-femmes mentors ». C’est en ces termes que la Secrétaire générale du ministère de la Santé, Dr. Bâ Halima, a lancé les travaux de l’atelier de formation des maîtres mentors sages-femmes. Il s’est ouvert à l’EN3S de Nouakchott mardi 10  novembre 2020 et se poursuivra jusqu’au 26 novembre prochain.

L’équité dans le choix de l’EN3S de Nouakchott

La Secrétaire générale avait auparavant remercié le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et le projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD) pour le choix porté sur l’EN3S de Nouakchott en tant que centre d’excellence pour la formation des maîtres mentors en Afrique de l’Ouest et du Centre. « Ce choix dénote de l’équité de l’UNFPA et du projet SWEDD, qui ont estimé à sa juste valeur la capacité en matière d’infrastructures, d’équipements et de supports pédagogiques de cet établissement« , a-t-elle déclaré.

Elle a souligné que les pays de la sous-région accordent une importance toute particulière à cette formation pour sa contribution potentielle attendue dans les efforts déployés pour la lutte contre la mortalité maternelle qui constitue, selon elle, un véritable problème de santé publique dans notre pays.

Table officielle ; de G. à Dr. : Dr. Zala, RR Kaboré, Dr. Bâ Halima, DRH Ministère Santé, Directeur EN3S – Crédit Aidara

Elle a ajouté que les maîtres mentors des autres Etats d’Afrique de l’Ouest et du Centre devraient prendre part à cette session de formation, mais que la conjoncture imposée par la pandémie de Covid-19 les en a empêchées.

Le rôle primordial des sages-femmes

Le représentant résident de l’UNFPA en Mauritanie, SEM. Saidou Kaboré, avait soutenu auparavant que « malgré la pandémie de Covid-19, le ministère de la Santé a tenu à la réalisation de cette formation pilote, qui va permettre de renforcer les capacités des sages-femmes mauritaniennes et préparer la première formation régionale prévue en 2021 dans le cadre du projet SWEDD« . Il a remercié au passage la directrice exécutive de l’UNFPA, Mme Natalia Kanem, ainsi que le directeur régional, M. Mabingué Ngom, qui ont, selon lui, soutenu la Mauritanie dans la décision de faire de l’EN3S de Nouakchott le centre d’excellence pour la formation en mentorat clinique des sages-femmes.

Il a aussi souligné : « la Mauritanie, à l’instar des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, est engagé pour mettre fin aux décès maternels évitables », citant l’adoption et la mise en œuvre d’un plan national de développement sanitaire qui met au centre de ses priorités l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Il a mis en exergue le rôle central des sages-femmes, soulignant qu’en leur qualité d’agents de première ligne, « les sages-femmes bien formées, en nombre suffisant, équitablement réparties, permettent de gagner le pari de zéro décès maternels évitables, zéro besoin non satisfait en planification familiale et zéro violence basée sur le genre« .

Partie des participants – Crédit Aidara

La directrice santé mère et enfant du bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (WCARO), Dr. Zala Anssoumana, le coordinateur du Projet SWEDD Mauritanie, Souleymane Ould Haiballa, le directeur des ressources humaines au ministère de la Santé et le Directeur de l’EN3S ont assisté au lancement de cette première session de formation des maîtres mentors.

L’aboutissement d’un processus lancé en 2019

Le démarrage de cette première formation des sages-femmes mentors mauritaniennes a regroupé une vingtaine de participantes, dont certaines venues des Wilayas de l’intérieur du pays. Cette formation est la suite logique d’un processus qui a démarré en octobre et novembre 2019.

Photo de famille – Crédit Aidara

En effet, une quarantaine de participants venus des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre avaient validé, aux termes d’une rencontre tenue du 14 au 18 octobre 2019 à Nouakchott, les trois documents pédagogiques clés sur le Mentorat clinique des sages-femmes, en l’occurrence le manuel de référence, le guide du formateur et le manuel de l’apprenant.

Par la suite, Nouadhibou avait abrité du 18 au 22 novembre 2019, un atelier de validation du Plan d’action budgétisé 2020-2023 ainsi que la note d’orientation mentorat clinique des sages-femmes par un pool d’experts.

A cette occasion, la directrice exécutive de l’UNFPA, Mme Natalia Kanem et le directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, M.Mabingué Ngom, avaient fait le déplacement à Nouadhibou, en compagnie du chargé de mission du ministère de la Santé, Pr. Cheikh Baye MKhaittar pour superviser la clôture de cet atelier.

C’est à cette occasion que les principaux axes du mentorat ont été revus et validés, les infrastructures et équipements des sites de stage (Hôpital Cheikh Zayed et Centre de santé de Sebkha), les sites d’hébergement pour les apprenants et leurs professeurs ainsi que les salles de cour. C’est aussi durant cette retraite à Nouadhibou où ont été finalisés les autres aspects liés aux ressources humaines (nombre de stagiaires et d’encadreurs par site, personnel administratif et de soutien, budget). L’aspect pédagogique a été aussi bouclé durant cette session, notamment les dispositifs institutionnels et administratifs, les correspondances, l’appel à candidature, etc.

Cheikh Aïdara